tag:blogger.com,1999:blog-5302422184095797182024-02-08T04:34:56.907+01:00Work(s) in ProgressBienvenue.
Jonas, électro, assistant caméra, entre autres. Ce blog a pour but de présenter ce que je fais, pour le boulot ou pour l'éclate.
Au programme : infos, comptes-rendus de tournage, photos, projets réalisés, critiques de films, et plus. Enfin, si j'ai le temps...
Bonne visite.Jonas Dutouquethttp://www.blogger.com/profile/09870493448062376301noreply@blogger.comBlogger24125tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-38448646385209341002018-07-07T13:20:00.002+02:002018-07-07T13:20:50.269+02:00Good old times...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Bonjour à toi qui tombe sur ce blog!</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxHYuK8S8LLIqLHgoUQux2Je_vESpZpQEW5vtjfU2MZnNQuTshzaDxCGVgIt00eVK8r7si0rErncG-qx2xQETaHl3W8581BjM3_TF-weOHXV0YxCVRsaCF4RqvEy5gh-KZxUlQEZgNoNFU/s1600/floor.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="111" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxHYuK8S8LLIqLHgoUQux2Je_vESpZpQEW5vtjfU2MZnNQuTshzaDxCGVgIt00eVK8r7si0rErncG-qx2xQETaHl3W8581BjM3_TF-weOHXV0YxCVRsaCF4RqvEy5gh-KZxUlQEZgNoNFU/s200/floor.jpg" width="200" /></a></div>
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Si tu es intéressé·e par l'époque où je travaillais comme assistant caméra et électricien pour le cinéma, le théâtre et la télévision, tu trouveras ici des comptes-rendus de tournage et autres joyeusetés.</div>
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Cependant, je suis maintenant reconverti dans une autre industrie, tout autant créative, et dans laquelle je prends beaucoup de plaisir : l'industrie du jeu-vidéo.</div>
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Pour plus d'informations, n'hésite pas à visiter <a href="https://jonasdutouquet.wordpress.com/" target="_blank">mon nouveau site/portfolio</a>. ✌</div>
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Jonas Dutouquethttp://www.blogger.com/profile/09870493448062376301noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-20422184733885155372012-09-21T16:50:00.000+02:002012-09-24T17:06:15.262+02:00La Bifle, projection parisienne et bande-annonce<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbxO5q-WCbA7lCNyOTD9EoDsReZ0owQUiwXuufHWoxJe2utQDIkHUIQ6Hz9IsLXcJdYqi9vfT-hqucq0b03DSPYwcREd9aUKokL_zXf6KkMYej4BYL93fMCceLkFrvtMH_Mp_F-p5H3W8d/s1600/flyer+bifle+21.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="297" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbxO5q-WCbA7lCNyOTD9EoDsReZ0owQUiwXuufHWoxJe2utQDIkHUIQ6Hz9IsLXcJdYqi9vfT-hqucq0b03DSPYwcREd9aUKokL_zXf6KkMYej4BYL93fMCceLkFrvtMH_Mp_F-p5H3W8d/s640/flyer+bifle+21.jpeg" width="640" /></a></div>
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Double salle comble hier soir au Gaumont Opéra Capucines pour la première projection officielle parisienne du court-métrage de Jean-Baptiste Saurel, un film très attendu et plébiscité après le buzz qu'il avait réussi à créer avec sa sélection à la Semaine de la Critique du festival de Cannes en mai dernier, un film qui n'y va pas de main morte sur un sujet très peu traité au cinéma malgré son potentiel évident... j'ai nommé <b><span style="font-size: large;"><i>La Bifle</i></span></b>.</div>
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Ça y est, enfin, on l'a vu ! Et on en a pris plein les yeux, plein les oreilles, et plein le cou. Pour le plus grand plaisir des centaines de personnes qui ont fait la queue pour voir un déluge de "gifles avec la bite" et qui sont ressortis de la salle avec le cou penchant mais le sourire bien présent. Vu le nombre de personnes qu'il y avait -le film a quand même rempli deux fois la grande salle du Gaumont-, je soupçonne qu'en plus des habitués du court-métrage, se sont greffés à la partie des fan club du genre "j'aime la bifle" ou des organisations féminines militant pour un "nouveau type d'orgasme".</div>
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20h30. JB fait son apparition accompagné d'Amaury Ovise (M. le producteur de chez Kazak) et nous gratifie d'un petit one-man-show tordant dans lequel il explique les racines du film, avant de nous souhaiter une bonne projection. C'est sous les applaudissements d'un public déjà conquis que les lumières s'éteignent et que l'écran s'illumine du logo "Ti-Kong Films".</div>
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Et le public ne sera pas déçu, à en croire les nombreux éclats de rire et autres réactions jubilatoires qui ont accompagné la séance. Et ça fait plaisir. Ça fait énormément plaisir pour JB, parce que comme il le répète souvent, si les gens se marrent devant son film et qu'ils passent un bon moment, son pari est réussi. Le reste c'est du bonus.</div>
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Et ce qui fait la qualité de <i>La Bifle</i>, c'est qu'en plus d'être drôle, il a un fond qui a du sens et qui tient la route. Maquillée et bien dissimulée sous des dialogues poilants et des combats de kung-fu à base de bite géante, se cache "la réconciliation d'un adulte avec l'adolescent qu'il était à l'époque" (ce ne sont pas mes mots mais ceux du réalisateur himself). Le film utilise l'humour pour balayer sans ménagements les complexes ridicules que tout homme -ou presque- éprouve, à un moment ou un autre, face à son membre viril. Et ça marche, parce que les dialogues sont écrits d'une manière très fine et maîtrisée, ce qui les empêche de tomber dans le potache. On rigole, on trouve ça classe, et on n'est même pas choqué d'entendre autant de fois le mot "bite" ; ça paraît presque naturel.</div>
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Bien sûr, certains pourront reprocher au film son manque de portée philosophique ou de réflexion sur le monde, ou ce genre de choses qu'on ne voit que trop dans le court-métrage français et étranger. Mais ceux-là n'auront rien compris, car ce n'est pas pour ça qu'on veut voir <i>La Bifle</i>, mais pour apprécier un film comme on n'en voit hélas pas assez : un film qui n'est pas prise de tête, qui divertit et duquel on ressort avec le sourire. Je suis ravi de voir que JB, diplômé de la Femis, ne s'est pas écrasé au montage, qu'il a eu les couilles de sortir le film comme il voulait le voir, sans adoucir quoi que ce soit pour rentrer dans la norme ; son film n'en est que plus original et authentique.</div>
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J'espère que le nombre de personnes présentes et leurs réactions positives (ovations et autres "Vive la bifle !") confortent Jean-Baptiste Saurel dans ses choix, et j'ai hâte de voir ce qu'il aura l'occasion de faire par la suite. Encore bravo et merci à toi JB, ainsi qu'à Kazak et à toute l'équipe du film.</div>
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Et pour vous remercier d'avoir lu, un petit lien pour découvrir, si vous ne l'avez pas vu, la <a href="http://www.bigproductions.fr/images/directors/Saurel_JeanBaptiste/labiflebavjbdefmixok17092012-full.mp4" target="_blank">bande-annonce officielle</a> de <i>La Bifle</i>.</div>
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<span style="font-size: x-small;">(Pour rappel : mon <a href="http://jonas-dutouquet-winpro.blogspot.fr/2012/03/la-bifle-5-15-mars-2012.html" target="_blank">compte-rendu</a> du tournage, et un court <a href="http://jonas-dutouquet-winpro.blogspot.fr/2012/05/la-bifle-cannes.html" target="_blank">article</a> sur la sélection à Cannes.)</span></div>
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Jonas Dutouquethttp://www.blogger.com/profile/09870493448062376301noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-32280962812736586982012-09-21T13:02:00.000+02:002012-09-24T17:09:50.364+02:00Liebestraum No.3 - Franz Liszt<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<object class="BLOGGER-youtube-video" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" codebase="http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0" data-thumbnail-src="http://1.gvt0.com/vi/YgEqSEU0c_U/0.jpg" height="266" width="320"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/YgEqSEU0c_U&fs=1&source=uds" /><param name="bgcolor" value="#FFFFFF" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><embed width="320" height="266" src="http://www.youtube.com/v/YgEqSEU0c_U&fs=1&source=uds" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true"></embed></object></div>
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Nouveau morceau de piano en ligne. Après le <a href="http://jonas-dutouquet-winpro.blogspot.fr/2012/02/clair-de-lune-claude-debussy.html" target="_blank">Clair de Lune</a> de Debussy, je vous invite à écouter mon interprétation du fameux "Rêve d'amour" de Franz Liszt. Enregistré le même jour et dans les mêmes conditions qui laissent à désirer, la qualité sonore est loin d'être optimale, désolé d'avance.</div>
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Jonas Dutouquethttp://www.blogger.com/profile/09870493448062376301noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-92000013801223953692012-05-07T23:44:00.001+02:002012-09-24T16:33:11.742+02:00La Bifle à Cannes !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7iabAt0Op1UiS6Iv2pDKhZCC0bZimjuCYtSAdD7ecx5e8xpDeDjnetEEsapfqIwb9qhXV2U3VpI0yQ2oSOMylLvmrVEtat40MpTqo_XBfF6gS7prGeqjH8_l48mGHQtggvZxMP7y0efDF/s1600/La+Bifle+(1).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="272" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7iabAt0Op1UiS6Iv2pDKhZCC0bZimjuCYtSAdD7ecx5e8xpDeDjnetEEsapfqIwb9qhXV2U3VpI0yQ2oSOMylLvmrVEtat40MpTqo_XBfF6gS7prGeqjH8_l48mGHQtggvZxMP7y0efDF/s640/La+Bifle+(1).jpg" width="640" /></a></div>
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C'était une des bonnes nouvelles de la semaine dernière, <i>La Bifle</i> est en sélection officielle de la <b>Semaine de la Critique</b> du Festival de Cannes. Le court-métrage de Jean-Baptiste Saurel, produit par Kazak Productions et sur lequel j'étais électro, a été tourné à Rouen en mars dernier <a href="http://jonas-dutouquet-winpro.blogspot.fr/2012/03/la-bifle-5-15-mars-2012.html" target="_blank"><span style="font-size: xx-small;">(lire le compte-rendu de tournage)</span></a>. C'est sûrement moins sa passion pour la bifle que celle pour les films asiatiques qui aura éventuellement orienté le choix de Charles Tesson, délégué général de la semaine de la critique. C'est en tout cas une chouette nouvelle.<br />
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Bravo à JB pour cette sélection, ainsi qu'à toute la folle équipe.<br />
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<a href="http://www.semainedelacritique.com/films/2012/2012_comp_bifle.php" target="_blank">(plus d'infos)</a></div>
Jonas Dutouquethttp://www.blogger.com/profile/09870493448062376301noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-41111048103139176432012-03-23T17:18:00.002+01:002012-03-23T17:20:43.044+01:00La Bifle - 5-15 mars 2012<div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge04Cu1nKxb1V_JPWOWDETTXvicnyzdmGPDGv5zhJT4Bx6-8RJVTRqbaMlR_DF48d_1nAd3zPgOyw7Ui2_qNFGQyvzyEaSHi0O18F0dZ4Ryb4dvlw42DpTPK_p9MnCRyn7m8ItXk68wkMv/s1600/IMG_1114.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEge04Cu1nKxb1V_JPWOWDETTXvicnyzdmGPDGv5zhJT4Bx6-8RJVTRqbaMlR_DF48d_1nAd3zPgOyw7Ui2_qNFGQyvzyEaSHi0O18F0dZ4Ryb4dvlw42DpTPK_p9MnCRyn7m8ItXk68wkMv/s640/IMG_1114.JPG" width="640" /></a></div><div class="separator" style="clear: both;"><br />
</div><b style="font-size: x-large;">LA BIFLE</b><br />
<i>Écrit et réalisé par</i> JB Saurel.<br />
<i>Produit par</i> Kazak Productions.<br />
<i>Avec</i> Franc Bruneau, David Nunès, Vanessa Guide, Cyril Guei et Thevada Dek.<br />
<i>Directeur photo :</i> Julien Roux.<br />
<i>Chef électro :</i> Renaud Garnier.<br />
<i>Poste occupé :</i> Électro.<br />
<i><span style="font-size: x-small;">Tourné en Epic.</span></i><br />
<i><span style="font-size: x-small;">Tournage du 5 au 15 mars 2012 à Rouen.</span></i><br />
<i><span style="font-size: x-small;"><br />
</span></i></div><div><i>Francis et Marcus tiennent un vidéo-club de quartier spécialisé dans le cinéma asiatique. Lorsque Feng Shui, un réalisateur et producteur complètement ahuri, offre le rôle principal de son prochain film à Sonia, l'employée du vidéo-club dont Francis est secrètement amoureux, ce dernier doit trouver un moyen de sauver sa dulcinée du grand danger qui guète sa nuque... Ti-Kong peut faire mal, très mal...</i></div><div><br />
</div>Plus d'un an que je n'avais pas écrit de compte-rendu de tournage, mais celui-là, il fallait que je le rédige. Dix jours à Rouen, pour cette expérience unique qu'aura été le tournage du court-métrage de Jean-Baptiste Saurel. Un film avec un titre tendancieux, un pitch audacieux, un casting sur-mesure et un humour piquant.<br />
<a name='more'></a><br />
<div>Beaucoup de régions auront été intéressées par ce projet pour le moins original, mais presque toutes prendront peur au dernier moment devant Ti-Kong et son engin... On peut donc remercier le courage de la région Haute-Normandie, qui a accepté de participer au financement du film et d'accueillir l'équipe. La production a bien sûr chercher à joindre au projet un maximum de techniciens locaux, et Jonathan Slimak, régisseur général sur le projet, m'a donc appelé (merci poulet !) pour être électro sur le film. L'occasion pour moi de retrouver Kazak Productions (après <i>Jimmy Rivière</i> en 2009 et <i>Double Mixte</i> en 2011), et de rencontrer une équipe image avec laquelle je n'avais jamais travaillé. J'ai donc eu le plaisir de bosser avec Julien Roux (directeur photo, notamment de <i>L'accordeur</i>, César 2012 du meilleur court) et son chef électro Renaud Garnier.</div><div><br />
</div><div>Le film se déroule dans trois principaux décors, plus une courte séquence dans un quatrième. Le premier décor, le sous-sol glauque avec des éléments de décor médicaux dans lequel Feng Shui tourne son film, était construit dans l'usine Jeudy, une usine de patates désaffectée à Saint-Léger-du-Bourg-Denis. Le décor du vidéo-club, ainsi que le bureau de Francis, étaient aménagés dans l'ancienne Libraire Papèterie du Port, sur le Quai du Havre. Le dernier décor, un restau chinois, était juste à côté, chez notre ami Moussa. Un grand bravo à l'équipe déco, Sydney Dubois et Marie D'Alençon, ainsi que Floriane aux accessoires, pour le super boulot qu'elles ont fait, leur souci du détail et le cachet que leur travail apporte, je trouve, au film.</div><div><br />
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</div><div><b><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;">L'</span>USINE - SOUS-SOL GLAUQUE</span></b></div><div>Dimanche 4 mars, 17h, j'arrive sur le décor pour participer à la fin du prélight, que Renaud a commencé le matin (pour ma part je bossais à la Comédie Française jusqu'à 13h). Tout est d'ailleurs quasiment prêt : deux ambiances lumière générales sont prévues pour ce décor, une première avec des tubes d'usine crados-à-tendance-verdâtre au plafond, puis une seconde donnée par trois bank de tubes cyans qui s'allument une fois que le tournage du film de Feng Shui commence. Renaud a donc passé une bonne partie de la matinée dans l'alimentation électrique pour le moins douteuse de l'usine afin de pouvoir gérer manuellement les plafonniers du décor, qu'on utilise pour la première ambiance. Les tubes d'origines sont remplacés (ou non) par des tubes plus clean, qu'on "corrige" éventuellement avec du vert, du magenta, ou du CTO, pour donner volontairement une disharmonie maîtrisée à l'éclairage. Pour ce qui est de l'ambiance "tournage", on place deux tubes de kino daylight dans chaque bank construits par la déco, et après divers tests de gélates, Julien décide d'utiliser le cyan. On éclaire aussi la guérite dans laquelle Feng Shui et son assistante se réfugient lorsque le tournage commence : une manda au plafond et un fresnel 650W en direct sur la fenêtre. En plus de ça, deux lampes de jeu sont à alimenter, ainsi qu'un négatoscope (le truc où on colle les radiographies, là), et on place deux doigts de fée dans une petite étagère accrochée au mur, derrière des flacons médicaux remplis de substances douteuses. Sans oublier le gyrophare rouge au-dessus de la porte par laquelle Ti-Kong arrivera...</div><div><br />
</div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9ecBmHnEYESiuqcXOQLE83tXA187jh-t4FvMUn6UNeHkxkiSHakkD0wF0S-WsH_GNe4dEIQHIptV_Oln6LYdBlhnXEiTvOb0oVSsQ119PsYDGosL_2zqCwSoPiEuYbd8JAkdihqxeg6HG/s1600/IMG_1073.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9ecBmHnEYESiuqcXOQLE83tXA187jh-t4FvMUn6UNeHkxkiSHakkD0wF0S-WsH_GNe4dEIQHIptV_Oln6LYdBlhnXEiTvOb0oVSsQ119PsYDGosL_2zqCwSoPiEuYbd8JAkdihqxeg6HG/s200/IMG_1073.JPG" width="200" /></a></div>Le tournage peut donc commencer. Les deux premiers jours sont consacrés au combat final, qui oppose Francis à Ti-Kong. Je ne peux trop rentrer dans les détails du déroulement du combat, ni mettre de photos, mais sachez que ça envoie du lourd. Et du gros. Niveau lumière, c'est donc les tubes kino cyan au plafond qui jouent principalement, et on ajuste avec un autre kino daylight-cyan et des réflos. Et... on balance UN MAX DE FUMÉE ! La machine à fumée aura été notre grande amie pendant le tournage à l'usine ; et combiné à la poussière de patate, ça finit par donner la migraine.<br />
C'est la partie un peu secrète du film, je ne peux donc pas expliquer beaucoup plus précisément en quoi consistait la séquence, mais on s'est vraiment bien marré, des plans vraiment classes ont été rentrés, et je suis vraiment pressé de voir ce que ça donnera. Kung Fu, western, plans au ralenti, tout y passe. On retiendra d'ailleurs les soucis de flick rencontrés à 300i/s : passé un certain seuil d'i/s, les sources tungstène en dessous de 2kW auront tendance à flicker, et mêmes les tubes de kino peuvent poser problème.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBxI10bENhNNrm5JJk1YWXyTl3hDKgwOlLzISSR8_GwNOOyzdIaGbfV7LYrsdHEvLPsNE6_cIiVAlLnExH5UDKyM0jcvTZc4Cy-45znf-Kcb-VuDf8KAhVg18MklLO7RwmrKF92HXI7Nzm/s1600/IMG_1130.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBxI10bENhNNrm5JJk1YWXyTl3hDKgwOlLzISSR8_GwNOOyzdIaGbfV7LYrsdHEvLPsNE6_cIiVAlLnExH5UDKyM0jcvTZc4Cy-45znf-Kcb-VuDf8KAhVg18MklLO7RwmrKF92HXI7Nzm/s200/IMG_1130.JPG" width="200" /></a></div>Pendant les deux autres jours à l'usine, on tourne la séquence où Feng Shui explique à Sonia et à deux autres actrices asiatiques ce qui les attend dans la scène qu'elles vont tourner avec Ti-Kong. Une séquence de jeu vraiment très drôle, qui nous change des scènes de combat. On passe sur l'ambiance lumière verdâtre du sous-sol glauque, en allumant les tubes de l'usine à place des kino-cyan. Avec la tunique de Feng Shui, on se croirait presque dans Matrix. On enchaîne les champ-contrechamp sur Feng Shui, les actrices, les assistantes, on ajuste avec un kino si besoin, jusqu'à ce que tous les plans soient rentrés. Je rends service à Nicolas en faisant la deuxième perche sur certains plans, je pointe même un plan bonus avec la deuxième cam.<br />
Puis vient le moment où il faut tout ranger ; après le day off on change de décor. Évidemment, c'est ce jour là que je suis malade, et après avoir traversé la journée sans rien comprendre à ce qui se passait, c'est dans un état quasi-second que je range le camion avec Renaud. Pas de crêperie pour moi, bitches, on se voit samedi.<br />
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<b><span style="font-size: large;">QUAI DU HAVRE - BUREAU DE FRANCIS</span></b><br />
L'ancienne Librairie-papèterie du Port du Quai du Havre de Rouen abrite deux décors du film : le bureau de Francis à l'étage, et le vidéo-club en lui-même au rez-de-chaussée. Une caution de la valeur du lieu entier est engagée, alors "faisez attention à ne rien abîmer, merci". C'est donc avec le plus grand soin que nos amis de la machinerie française installent des barres au plafond d'une pièce qui tombe déjà à moitié en ruine, pour qu'on puisse mettre nos kino. Un 4T120 en daylight reprend l'arrivée de jour par la grande fenêtre, alors qu'un 4T60 en artif simule un plafonnier au milieu de la pièce. Dimmer sur une ou deux lampes de jeu, et on est prêts pour la première séquence, dans laquelle Francis fait du "trampoline <strike>pour la bite</strike> pour le coeur". Quelques soucis à 100i/s, pas de flick cette fois, mais de plancher qui tremble sous le trampoline et qui fait bouger la caméra...<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwFwo2m_NSG-DwVXF-14Gx0OjAJ-m8mj8TrkYqkCxFUyNE_VblnGBoCuj5oBzSpAase1Wc5jaNiBZfBjQ5d8LqWRLE372IQV08uoO-2u0Wd5k8Pq4YOXe3ot2kYpBYyKrUvx2UyewQgKgv/s1600/09032012-_MG_2283.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="170" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwFwo2m_NSG-DwVXF-14Gx0OjAJ-m8mj8TrkYqkCxFUyNE_VblnGBoCuj5oBzSpAase1Wc5jaNiBZfBjQ5d8LqWRLE372IQV08uoO-2u0Wd5k8Pq4YOXe3ot2kYpBYyKrUvx2UyewQgKgv/s400/09032012-_MG_2283.jpg" width="400" /></a></div>Après cette première séquence du film, on passe à une scène où Marcus coache Francis ; moi ça me motiverait vachement si j'étais allongé sur un bureau en position Superman et qu'on me répétait "j'ai confiance en ta bite". On change un peu l'ambiance lumière, pour faire plus fin d'aprèm, en jonglant avec les tubes de kino, une luciole nano reprend l'effet d'une lampe hors champ, un petit réflo et on est bon. Dernière séquence de la journée, en nuit, Francis éteint l'enseigne du vidéo-club. Une blonde avec une belle gélate rose pimp en réflexion sur un poly par l'extérieur, et on a notre effet néon dans le contour de la fenêtre de l'étage.<br />
Au programme du deuxième jour dans le bureau, une longue discussion entre Francis et Feng Shui, en désaccord à propos de son prochain film. <i>"Regarde la séquence 4, il y a de l'amour, il les embrasse avant de les bifler..."</i> Toujours du kino pour cette séquence, et le soleil rouennais s'amuse avec les nuages et nous oblige à constamment ajuster les sources pour garder une cohérence entre les plans. À nouveau sollicité pour une deuxième perche sur toute cette séquence, mine de rien ça fait les bras.<br />
Après ça, Vanessa arrive pour d'autres séquences dans le bureau, que je n'ai pas trop vu, étant parti prélighter le vidéo-club en bas. De ce que j'ai vu et entendu, ça se plaque contre des armoires (<i>"Je vais te prendre comme une chienne"</i>), ça se dispute, ça se ramasse par terre en se prenant les pieds dans le tapis (plusieurs fois, au grand plaisir de Julien !)... Pour ma part, je me prends la tête avec des tubes fluos, et surtout avec des gélates : je change les tubes des plafonniers, ainsi que ceux des étagères pleines de DVDs ; j'ai de la chance, ils marchent tous (ou presque). Et c'est bien aussi quand, perché sur l'escabeau, en train de peiner à faire tenir la gélate sur la grille à moitié renfoncée, t'entends "silence, tourne au son". Ah, bon, je bouge plus alors... Tiens, ma gélate s'est barrée. Mais comme Nicolas est un mec bien, après il attendait que j'aie fini mes manips bruyantes avant de lancer le moteur. Bref, une fois tous les tubes changés et gélatinés (faire des fourreaux de gélate pour des tubes d'1m50 avec des rouleaux d'1m20, c'est pas pratique), on finit le prélight en plaçant deux kinos 4T120 daylight au dessus de la zone du comptoir.<br />
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<b><span style="font-size: large;">QUAI DU HAVRE - VIDÉO-CLUB</span></b><br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG7FDvstoZufqaEoczvZKVYX-YJkeAz7C6s6EpURgs8yz_Ajkvxz3zhejHcQ-EkLu7GWF8fZefUZu5la64KLNwXtAzt3lrHh51aHQtJlR8xqqZ9aG0BlNvamnVHY-W_Qnx9dwPeXNGjrFA/s1600/IMG_1133.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjG7FDvstoZufqaEoczvZKVYX-YJkeAz7C6s6EpURgs8yz_Ajkvxz3zhejHcQ-EkLu7GWF8fZefUZu5la64KLNwXtAzt3lrHh51aHQtJlR8xqqZ9aG0BlNvamnVHY-W_Qnx9dwPeXNGjrFA/s200/IMG_1133.JPG" width="200" /></a>On attaque ce décor par la séquence où Feng Shui apprend à Sonia qu'elle a le rôle principal de son prochain film. Encore de belles lignes de dialogues dans cette scène, mais faut garder de la surprise... En plus de ce qu'on a prélighté la veille, on ajoute dehors les deux alpha 4kW à travers des toiles pour renforcer l'entrée de jour des vitrines (qu'on gélatine de 1/2 CTB). Selon les plans, on rajoute des cadres de diff à l'intérieur pour casser un peu l'attaque des HMI, et on renforce les faces avec un kino 4T60. Ça roule comme ça à la lumière, tandis qu'au jeu ça se coupe des doigts, ça parle d'orgasme et ça vaporise du whisky sur un ficus. Quelques plans à la seconde perche, et c'est la fin de journée. Direction le pot image ; merci à Simon pour le schnapp's clap et à l'équipe image pour cette jolie soirée (Gwen le pirate devrait quand même songer à fixer cette poutre en bois, il en faut si peu pour qu'elle tombe, elle pourrait blesser des gens...) !<br />
On passe en mixte pour les deux derniers jours. Premier plan de la journée : un plan de situation à l'extérieur dans lequel Sonia entre dans le vidéo-club. Évidemment, le soleil, au rendez-vous depuis quelques jours, décide de se planquer pour la matinée. Du coup on sort les 18kW pour réveiller un peu la façade et... euh non, en fait on va juste se contenter de vider le champ et de mettre une blonde à l'étage (bureau de Francis) et on sera bon. Après deux plans à l'intérieur pour terminer cette séquence, on passe à une grosse scène de jeu entre Marcus, Francis et Sonia ; ça se dispute sur le sort de Sonia si elle accepte de jouer dans le film de Feng Shui. On remet en place les HMI dehors comme la veille, avec en plus un 800W qui tape dans un miroir manoeuvré par Renaud pour simuler l'ouverture de la porte du vidéo-club. Bon bah moi pendant que ça tourne je vais me reposer un peu pour récupérer de la veille. Comment, Nicolas ? Une deuxième perche ? Mais avec plaisir ! Après ça, un petit plan séquence avec un lent travelling dans l'axe. On manque de lumière à l'extérieur, le soleil est tombé et les 4kW ont du mal à être suffisants. On s'arrange en enlevant des cadres et des toiles, et c'est parti pour une scène franchement marrante. Pour finir la journée, on se fait une petite ambiance nuit dans le vidéo-club, avec une blonde à l'extérieur pour un effet de lampadaire ; Francis vient déposer un PLV à l'entrée de son magasin. <i>Punching Balls</i>, starring Ti-Kong. Ça fait rêver.<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI3KrgjeHW2-H8nek6DG2Pcw9lOlb8wIMPdfVtSY8JcdZBk1LEJbV3tV9HaZWJ90oAmBoiRC3SVhuNiZIrkzCz9uFFEtTipZ-8s0D1s4aZOPtjgUVwvxmEuW94U2AcVGQob_3AuFT1EjEH/s1600/IMG_1143.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjI3KrgjeHW2-H8nek6DG2Pcw9lOlb8wIMPdfVtSY8JcdZBk1LEJbV3tV9HaZWJ90oAmBoiRC3SVhuNiZIrkzCz9uFFEtTipZ-8s0D1s4aZOPtjgUVwvxmEuW94U2AcVGQob_3AuFT1EjEH/s200/IMG_1143.JPG" width="200" /></a>C'est quasi prêt, derniers affinages après la pause repas. J'ai pas vu grand chose de cette séquence, j'ai passé la soirée à débarrasser le vidéo-club et à commencer à ranger le camion. Mais de ce que j'ai pu apercevoir, y avait beaucoup de fumée. Et des rouleaux de printemps. Bref, une fois que tout sauf ce qui joue encore est rangé dans le camion, je me pointe sur le plateau pile-poil pour le dernier plan et les embrassades de fin de tournage. Encore quelques efforts pour finir de sangler le camion, après avoir retrouvé une grille de kino qui voulait sûrement ne pas rentrer à Paris, et on peut retourner à la taverne pirate de Rouen, le <i>Gibier de potence</i>, qui nous accueille pour la fête de fin de tournage. Gwen le capitaine fou, en tant que digne flibustier, nous laisse squatter sa cave une fois passée l'heure de fermeture officielle. Et ce pour notre plus grand plaisir.<br />
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</div><div><div>Un grand merci à JB d'avoir écrit ce bijou de comédie kung-fu, merci à Kazak d'avoir osé le produire, et merci à toute l'équipe d'avoir rendu ce tournage si mémorable. Dix jours de folie, j'avais rarement été aussi content de passer tout ce temps à Rouen. Beaucoup de choses à retenir de cette belle expérience, comme par exemple la direction d'acteur de JB pendant le tournage des scènes de combat -du jamais vu-, ou encore la tête des gens qui venaient visiter le plateau et qui se demandaient ce qu'ils étaient en train de regarder, de même que les figurants, qui n'avaient semble-t-il pas tous été mis au courant de ce qui les attendait... Jamais je n'aurais entendu autant de fois le mot "bite" sur un tournage, surtout dans la bouche de la mise en scène (attention au double-sens). En tout cas, c'est assez rare d'être à ce point fier d'avoir participé à un court-métrage, et d'en attendre avec autant d'impatience le résultat une fois monté. Et pour citer ce cher Jonathan, "Dieu sait qu'il sera bien monté...".<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp_O3NWQkxdrrPFbRQqNa4NG35wokldwbfxyCXdIdEx-c1mj9-BIfGjYL0jXAd1mYKs798lgrd2c7U7pdi5q2RfLIQgaDBqK7-Z0UbUdDQt-qgaO0jHa06vnqni7AexWauPSBzZEmuzwi5/s1600/IMG_1063.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="184" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgp_O3NWQkxdrrPFbRQqNa4NG35wokldwbfxyCXdIdEx-c1mj9-BIfGjYL0jXAd1mYKs798lgrd2c7U7pdi5q2RfLIQgaDBqK7-Z0UbUdDQt-qgaO0jHa06vnqni7AexWauPSBzZEmuzwi5/s320/IMG_1063.JPG" width="320" /></a></div></div></div>Jonas Dutouquethttp://www.blogger.com/profile/09870493448062376301noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-41127890649195335282012-02-05T21:47:00.000+01:002012-02-05T21:47:36.847+01:00Clair de Lune - Claude Debussy<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/SakOB8T4S90?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div><br />
Pour une fois, un post qui ne parle pas de boulot ni de ma vie. Juste du piano, le magnifique <i>Clair de Lune</i> de Debussy.<br />
Bon, il y a quand même un piège, vu que c'est mon site, c'est moi qui joue. C'est enregistré avec mon iPhone, mais le son est pas si dégueu (même s'il faut mettre assez fort). Et pour accompagner le son, un petit montage vite fait bien fait. Enregistré en mai 2011, sur un super piano à queue comme j'en aurai peut-être un si j'arrête de faire des stages conventionnés.Jonas Dutouquethttp://www.blogger.com/profile/09870493448062376301noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-62313671533559349632011-09-16T20:26:00.001+02:002011-09-17T08:53:23.222+02:00Des news...<div style="text-align: justify;">Après tout ce temps, j'ai décidé qu'il était temps de mettre à jour ce site. Parce que j'ai fait pas mal de trucs depuis février, et puis parce que j'en avais marre qu'on me demande pour quelle raison il n'y avait plus de nouveaux articles (si si, c'est vrai, au moins deux personnes m'ont dit ça, soit la moitié de mes lecteurs !).</div><div style="text-align: justify;"><br />
<a name='more'></a></div><div style="text-align: justify;">Bref, c'est parfait comme introduction, j'étais hier soir à la projection de Double Mixte, le court-métrage de Vincent Mariette anciennement intitulé Tête à Tête, dont j'avais écrit un <a href="http://jonas-dutouquet-winpro.blogspot.com/2011/02/tete-tete-4-13-fevrier-2011.html">compte-rendu</a> en février. Ça fait plaisir de sortir d'une projection en se disant qu'on a bossé sur un bon film. Avec ceux avec qui j'en ai parlé, on était d'accord pour dire que le résultat était plutôt à la hauteur de ce qu'on imaginait à la lecture du scénario et pendant le tournage. Les acteurs sont géniaux, la mise en scène de Vincent est impressionnante de précision et de justesse, ça assure niveau technique... Et puis perso, j'adore l'humour particulier de Vincent, qui se ressentait déjà dans <i>Le meilleur ami de l'homme</i> ; c'est bien d'assister à la naissance d'un style.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div>Depuis le tournage de ce court, j'ai continué mon chemin vers l'intermittence, notamment en mettant un pied dans l'assistanat caméra. Je savais depuis ma sortie du BTS que je voulais m'intéresser à ce métier, mais les choses avaient été telles que j'avais été embarqué sur la voie électro (pas pour me déplaire, loin de là). J'ai eu l'occasion d'effectuer un stage magasin à Panavision Alga-Techno, au cours duquel j'ai découvert énormément de matériel caméra, de quoi avoir un bagage suffisant pour proposer mes services à une équipe image. Et puis après un stage à Pana, vu qu'on connait tout le monde, on peut revenir squatter les bancs d'essais pour rencontrer des assistants. Ce que j'ai fait dans la foulée, ce qui m'a permis de partir en tant que 2nd/vidéo sur un tournage en 16 mm en mai ; superbe expérience avec Gaëlle Tanguy. J'ai par la suite fait un court en 1er assistant en août, dans des conditions telles que j'ai beaucoup appris (plus d'infos bientôt...).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Et puis cet été, j'ai intégré l'équipe électro de la Comédie Française (merci Gwen !). Après un premier contrat d'une semaine, puis un de trois jours, j'ai signé un contrat pour juin-juillet. En plus de m'assurer un bon paquet d'heures, et un peu de sous d'avance, ça occupait mon été et ça me faisait découvrir autre chose. Oui parce que ça n'a vraiment rien à voir avec le boulot d'électro sur un tournage. J'avais déjà quelques petites expériences en théâtre, mais à la Comédie Française, c'est assez particulier. J'en parlerai peut-être dans un article, à l'occasion, ça vaut le coup.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L'été a aussi été l'occasion de retrouver la team du bts (Arthur, Thomas, Violette...), avec laquelle on avait tourné NEK en 2010, pour le tournage de <i>Now and Them</i>, de Françoise Ellong. J'étais donc chef électro sur ce tournage défi mais très sympa, tout en décors construits, avec éclairage d'un cyclo blanc à la manda et au fresnel, etc etc.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ah oui, j'ai oublié de mentionner que je m'étais installé sur Paris. Après avoir squatté pendant deux ou trois mois chez des potes accueillants (un grand merci à eux), on a trouvé un appart avec deux colocs, à la Plaine Saint-Denis. Y'a pas à dire, vivre à 10 minutes en vélo de Panavision, TSF, ainsi qu'à 200 m de Panalux, c'est cool.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Enfin voilà un peu ce que j'ai fait de mon été, à défaut de partir en vacances. Je suis maintenant très proche de mon statut, et après trois jours de renfort sur un long en Creuse avec la team Poupard-Maupin, j'en serai encore plus proche. Si tout va bien, je pars fin septembre sur un téléfilm, en stagiaire vidéo (conventionné...), et si tout va encore mieux je me fais déclarer trois jours pour boucler mon statut ! Finalement j'ai bien fait de revenir d'Angleterre...</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voilà pour les news. Un compte-rendu du tournage en tant que 1er assistant devrait arriver bientôt, si j'arrive à le terminer...</div>Jonas Dutouquethttp://www.blogger.com/profile/09870493448062376301noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-57855484107325882332011-02-19T15:37:00.003+01:002011-09-17T08:54:46.670+02:00Double mixte - 4-13 février 2011<div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-T43aoGoksQU/TV6FwB3fZFI/AAAAAAAABQc/5rVVrU9JebM/s1600/IMG_0478.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://2.bp.blogspot.com/-T43aoGoksQU/TV6FwB3fZFI/AAAAAAAABQc/5rVVrU9JebM/s320/IMG_0478.JPG" width="320" /></a></div><span class="Apple-style-span" style="font-size: large;"><b>Double mixte</b></span></div><div style="text-align: center;"><i>Écrit et réalisé par</i> Vincent Mariette.</div><div style="text-align: center;"><i>Produit par</i> Kazak Productions.</div><div style="text-align: center;"><i>Avec</i> Alexandre Steiger, Gilles Cohen, Claude Perron, Nicolas Maury.</div><div style="text-align: center;"><i>Directeur photo :</i> Julien Poupard.</div><div style="text-align: center;"><i>Chef électro :</i> Nicolas Maupin.<br />
<i>Chef Machino :</i> Émilien Moreau.</div><div style="text-align: center;"><i>Poste occupé :</i> Électro / machino.</div><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Tourné en Red.</span></i></div><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Tournage du 4 au 13 février 2011 à Andé et alentours.</span></i></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><i><br />
</i></span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;"><i><br />
</i></span></div><div style="text-align: justify;"> Un moulin sur le bord de la Seine, une maison dans un parc magnifique (dans lequel il est très facile de s'embourber), un terrain de tennis (recouvert de mousse et de feuilles mortes), des petits gîtes pittoresques (et les araignées qui vont avec)... Bienvenue au Moulin d'Andé, "lieu privilégié d'accueil et de création artistique". C'est en grande partie dans l'enceinte de ce monument historique que le court-métrage de Vincent Mariette a été tourné ; c'est là que viennent se réfugier un comptable (joué par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Steiger">Alexandre Steiger</a>) et le type sympathiquement lourd chargé de sa protection (<a href="http://www.gillescohen.fr/">Gilles Cohen</a>), en attendant le procès dans lequel il doit témoigner. Bien entendu, ils ne viennent pas se cacher "au moulin d'Andé", mais chez la soeur du garde du corps, jouée par <a href="http://www.claudeperron.com/home.html">Claude Perron</a> ; c'est aussi ça, la magie du cinéma.</div><div style="text-align: justify;">Bref, j'ai donc passé une dizaine de jours à Andé, puisqu'on était logés sur place et que la plupart des décors s'y trouvaient. J'ai retrouvé une équipe image que je commence à très bien connaître et avec qui je prend toujours autant de plaisir à bosser, ainsi que le réalisateur et son 1er assistant que j'avais rencontrés sur le tournage du <a href="http://www.facebook.com/pages/Le-meilleur-ami-de-lhomme/217474227808?ref=ts">meilleur ami de l'homme</a>, dans la gare de Rouen en novembre 2009, et puis aussi la maquilleuse... Enfin bref, une pure équipe, ce qui veut dire une pure ambiance de travail, et aussi un dancefloor du feu de Dieu tous les soirs. Faut le dire, c'est important.</div><div style="text-align: justify;"><br />
<a name='more'></a></div><div style="text-align: justify;"><b>Vendredi 4</b></div><div style="text-align: justify;">Après avoir investi nos chambres et picoré au buffet préparé par Seb, on se dirige tous vers le parking de l'hôtel Mercure situé à 10 minutes du Moulin. On commence tranquillement le tournage par un après-midi, histoire de se mettre en jambes. Deux petits plans du toit de l'hôtel, et on passe au parking, avec un plan à la Tarantino (cam dans le coffre fermé et ouverture en volet avec personnage en contre-plongée, oh yeah), puis un long travelling qui suit Jean et Arthur, les deux personnages. Pas de lumière pour ces plans ; de toute façon Nico n'arrive qu'en milieu d'aprem avec le camion électro. J'aide donc Émilien à monter le travelling ; et je clape, ça occupe et c'est cool. Sur ce tournage, je suis d'ailleurs électro-machino, puisqu'il y a pas mal de machinerie. Bref, après 21 prises de ce plan où les personnages jouent à Pyramide, on remballe et on rentre boire un punch.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Samedi 5</b></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div>Première vraie journée. Toujours en extérieur, mais cette fois dans le parc autour de la maison, dans l'enceinte du Moulin. Pas non plus de lumière pour le début de journée, je fais donc de la machinerie, d'autant plus que le premier plan est assez compliqué : travelling avec montée et descente de cam, plus un petit 360° en plein milieu. Je commence à installer les rails pendant qu'Émilien essaie de régler un problème d'embout sur la PeeWee. Ronan me charge d'effectuer le changement de diaph pendant le 360°, et c'est avec plaisir que je joue au second assistant cam pendant le temps d'un plan. À noter que pendant les prises, tout le monde sauf les comédiens portait un casque antibruit top glamour, parce que la fameuse soeur braconne, et que dans ce plan elle se fait un marcassin avec un bon vieux fusil de chasse, et la pleine charge fait assez mal aux oreilles. À noter aussi qu'un marcassin mort, c'est gros et ça pue.</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-9X8xbTrJN1w/TV6BscSklZI/AAAAAAAABNg/fbOYP3MU0wM/s1600/IMG_0389.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="150" src="http://4.bp.blogspot.com/-9X8xbTrJN1w/TV6BscSklZI/AAAAAAAABNg/fbOYP3MU0wM/s200/IMG_0389.JPG" width="200" /></a></div>On enchaîne avec d'autres travelling dans le parc, pour l'arrivée des voitures, d'abord celle d'Arthur et Jean, une superbe Ford-je-sais-plus-quoi, puis le van hippie de Margaret. Après quelques prises, Nico l'ingé son me demande de panoter les micros stéréos pour suivre le van qui traverse le cadre. J'aurai donc été machino, second assistant cam et second perchman, pendant que Nico (chef électro, cette fois) installait les plans de la fin de journée dans la cuisine de la maison. On pensait qu'il ne faisait que passer avec un diable vide pour faire genre et prendre des photos, mais en fait il avait installé un 300W, une manda, une blonde, des lucioles, et même un tube dans la hotte (son doigt s'en souvient). Tout était donc prêt quand on est arrivé avec la dolly, et on a fini la journée sans autre souci. On est dans la maison pour plusieurs jours, donc on laisse le matos à l'intérieur et on se contente de rentrer la ligne. Direction le punch.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Dimanche 6</b></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-XEemqbVLI2w/TV6CLR8CHQI/AAAAAAAABN0/uPnMXyYHTBo/s1600/IMG_0397.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/-XEemqbVLI2w/TV6CLR8CHQI/AAAAAAAABN0/uPnMXyYHTBo/s200/IMG_0397.JPG" width="150" /></a></div>En ce dimanche matin nuageux, une bonne install lumière nous attend, pour notre plus grand plaisir. On tourne dans le salon de la maison, que Jean découvre à son arrivée. On sort le 6kW, qu'on fait taper de l'extérieur à travers la fenêtre latérale, et le 2,5kW pour une autre arrivée de lumière extérieure du côté de la véranda. À l'intérieur, un 800W tape sur le plafond pour donner l'ambiance générale. Après ça, on tourne la même chose en top shot, dans la même lumière. La caméra dans l'escalier en colimaçon à 2,50m de hauteur fait un peu flipper la prod, mais tout se passe bien et on peut passer à la suite. </div><div style="text-align: justify;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-vxOHKquAe0s/TV6CZXS8DDI/AAAAAAAABN8/hlM1x2eNdj4/s1600/IMG_0400.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://3.bp.blogspot.com/-vxOHKquAe0s/TV6CZXS8DDI/AAAAAAAABN8/hlM1x2eNdj4/s200/IMG_0400.JPG" width="150" /></a>Quand on revient de la pause dej pour préparer la séquence suivante, ça sent bizarre dans la maison. La déco a cuisiné le rôti (censé être du marcassin, mais en fait du chevreuil) que les personnages vont manger, et ça sent fort la viande et les herbes. Mais bon, on s'habitue et on replace le 6kW pour qu'il tape sur la véranda, de même que le 2,5kW. Deux 800W au plafond de la véranda pour équilibrer un peu avec la découverte extérieure que donne la véranda, et un 400W au plafond du salon pour donner un petit niveau sur les personnages qui viennent de la cuisine. Tout est en place, on tourne un travelling vers la véranda, puis un champ-contrechamp pour le dialogue entre Jean et Margaret. Ensuite, on ressort le fusil de chasse pour faire exploser un vase. Mais comme c'est du cinéma, c'est un effet spécial, hein. Bon, cela dit, ça reste assez dangereux, un vase qui explose à un mètre du comédien. L'explosion n'a pas marché lors de la première prise, mais la deuxième ça en a envoyé partout. L'explosion a un peu refroidi l'équipe, et Simon décide de reporter le contrechamp sur Margaret au lendemain ; c'est donc une fin de journée.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Lundi 7</b></div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-1RPV9bS37j0/TV6CxLEmABI/AAAAAAAABOM/L9y_zecdNuw/s1600/IMG_0408.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="150" src="http://2.bp.blogspot.com/-1RPV9bS37j0/TV6CxLEmABI/AAAAAAAABOM/L9y_zecdNuw/s200/IMG_0408.JPG" width="200" /></a></div>Pas de surprise, on commence par le contrechamp du coup de feu. Juste un quart de charge dans le fusil, et le moins de monde possible dans la pièce. Niveau lumière, on rejoue l'entrée de lumière latérale avec le 6kW par la fenêtre. Séquence suivante, Arthur écoute un message vocal sur son portable et se regarde dans un miroir. Un premier plan fixe latéral face fenêtre, puis un raccord en travelling avant vers le miroir et la réflexion d'Arthur. En plus du 6kW, on ressort le 2,5kW pour l'autre fenêtre, un 800W et un 400W au plafond donnent l'ambiance générale à l'intérieur, sans oublier un kino 4T60 et un poly près de Gilles. Le cadre de 216 devant le 2,5 est magique, un coup on le voit en réflexion, un coup on le voit plus ; on règle le problème en le virant et en mettant la gélate direct sur la gamelle, gélate qu'on changera en 15 secondes entre deux prises (défi Poupard n°1).</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-RNFDFYO9OyE/TV6DGv7YfyI/AAAAAAAABOc/-b8lwMZM6X8/s1600/IMG_0414.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="http://1.bp.blogspot.com/-RNFDFYO9OyE/TV6DGv7YfyI/AAAAAAAABOc/-b8lwMZM6X8/s200/IMG_0414.JPG" width="200" /></a></div>On finit la journée par un plan séquence de nuit dans le salon, avec travelling. Luciole 1kW, deux lucioles nano, un 500W en indirect caché dans un coin, une blonde sur poly dans la cuisine pour une arrivée de lumière, quelques lampes de jeu, et on est prêts à enchaîner les prises. Comme on est en journée continue, on fait une pause croque-monsieur (merci la régie !) avant de tourner. Après une quinzaine de prises, la fin de journée est annoncée ; on remballe tout le HMI dans le camion, et on laisse le tungstène dans la maison, mercredi on est en jour sur un autre décor.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais en fait, c'est là que la journée commence... Profitant d'être off le lendemain, on a organisé un petit pot-image. Et quand je dis "organisé", le mot est bien fade, par rapport à tout le rêve qu'on a envoyé... D'abord un pur mojito qui débarque sur une musique cubaine, puis plus tard, la fameuse surprise du pot-image : un feu d'artifices. Eh oui, on est comme ça, dans l'équipe image, on ne fait pas les choses à moitié. Bref, la fête a continué férocement jusqu'à 6h du mat', parce qu'il faut bien s'arrêter à un moment.<br />
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<b>Mardi 8</b><br />
Day off = cerveau off. Journée sous le signe du tennis pour certains d'entre nous. On a joué avec les raquettes de jeu, des vieilles destinées à être cassées, sur un terrain spécialisé en faux-rebonds et dont un côté était à moitié recouvert de feuilles détrempées. C'était chouette. Et comme on débordait d'énergie, on a enchaîné avec un petit ping-pong. Puis on est allé se coucher (ou presque).<br />
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<b>Mercredi 9</b><br />
Changement de décor pour cette journée, puisqu'on tourne dans le tabac de Muids, petit village près d'Andé. Le tabac se trouve dans la "rue commerçante" du village, et puisqu'il est fermé pour la journée, il y a très peu d'animation (oui parce qu'il paraît que sinon c'est très animé). Nicolas Maury nous rejoint pour la matinée ; il joue le buraliste qui se moque gentiment d'Arthur qui vient se procurer des Marlboro Menthol. Pour le premier plan face buraliste, on renforce la lumière extérieure qui traverse les fenêtres avec deux 800W au plafond, ainsi qu'un 400W avec chim en latéral. Idem pour le contrechamp sur Gilles, en bougeant un peu les gamelles. Après un plan subjectif vers l'extérieur où se trouve la voiture de jeu, on met en place un plan à l'épaule où la cam suit Arthur qui sort en trombe du tabac et rejoint Jean à la voiture. Le trajet de la cam dévoile toute la rue, donc on ne met aucune lumière dehors, et on se contente de cacher comme on peut les projos de l'intérieur avec un floppy une fois que la cam est sortie. C'est fini pour la matinée, merci à la DDE qui bloquait les routes pendant les prises, avec leurs supers gilets jaunes ou oranges fluo.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-WfgpyPuatGc/TV6EAiyfr-I/AAAAAAAABPM/jbg8BhmOt1o/s1600/IMG_0435.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="http://1.bp.blogspot.com/-WfgpyPuatGc/TV6EAiyfr-I/AAAAAAAABPM/jbg8BhmOt1o/s200/IMG_0435.JPG" width="200" /></a></div><a href="http://2.bp.blogspot.com/-Igw8_rprooQ/TV6D1-eR4WI/AAAAAAAABPE/QGydS44zN2Q/s1600/IMG_0430.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://2.bp.blogspot.com/-Igw8_rprooQ/TV6D1-eR4WI/AAAAAAAABPE/QGydS44zN2Q/s320/IMG_0430.JPG" width="320" /></a><br />
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Après-midi plutôt calme pour moi : plans en accroche voiture avec équipe réduite dans les voitures suiveuses. Après avoir aidé Nico à installer le convertisseur batterie et le Joker 200 sur ventouse sur le capot, je cleane l'intérieur du tabac et le camion. Puis il faut attendre que tout le monde revienne, alors certains font des sons, d'autres gardent les camions, moi je visite l'Église... En fin d'aprem, les autres finissent par revenir, et on rentre regarder le match de foot.<br />
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<b>Jeudi 10</b><br />
"Décor étroit et peu accessible, merci d'être rigoureux dans vos déplacements." Effectivement, la chambre dans laquelle on tourne toute la journée est très petite et mansardée, alors de la rigueur il en fallait. Je suis direct réquisitionné par la régie pour alimenter le HMC, qui se trouve dans un petit pavillon en plein milieu du parc, et dont l'installation électrique a probablement été faite à l'époque où la Seine a été creusée. Un radiateur et un fer à repasser, et pouf, plus de jus. Pour résoudre le problème, je tire de la mono depuis notre boîte tri jusqu'au pavillon, avec une M6 au bout, avant d'être rappelé peu après parce que ça ne marche pas... Évidemment, il fallait qu'une des lignes mono ne veuille plus marcher, et évidemment, il fallait que ça soit la dernière que je teste. Le tout sous la pluie Normande qui a évidemment décidé de se mettre à tomber ce jour là. Bref, finalement ça marche, et je peux aller aider Nico pour la fin de l'install lumière dans la chambre. Ça joue en tungstène, avec deux lucioles nano, un dédo et des lampes de jeu. Les lignes grimpent vers la chambre par l'escalier en colimaçon, et tout est sur dimmer ; pour être "rigoureux dans nos déplacements", on règle l'intensité d'en bas. Et ça se joue au poil de cul, alors j'ai passé une bonne partie de la journée assis à côté des dimmers pour des ajustages de dernière minute.<br />
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-ToTPnrBuKws/TV6EgbDWJDI/AAAAAAAABPk/nu5txzb9MQc/s1600/IMG_0446.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="150" src="http://2.bp.blogspot.com/-ToTPnrBuKws/TV6EgbDWJDI/AAAAAAAABPk/nu5txzb9MQc/s200/IMG_0446.JPG" width="200" /></a>Les mêmes projos ont joué toute la journée, avec des changements de config selon l'ambiance voulue. Pas mal de plans tournés, pas mal de bleus dus aux poutres de la chambre, pas mal de bordel dans la chambre ; et je ne vous parle pas de l'odeur. Fin de journée ; on a fini pour les décors de la maison, alors on remballe tout dans le camion. Un camion plein, c'est plus facile à embourber. Eh oui, la petite pluie qui est tombée toute la journée a bien trempé la pelouse sur laquelle notre camion électro était garé, et au moment de partir... ben ça part pas. Et évidemment encore, ça arrive le soir où on a fini avec une heure et demie de retard, et qu'on est bien crevés. Avec l'aide d'Alex et Romain, on finit par le faire partir avec des planches sous les roues en plusieurs fois. L'herbe a pris cher, en tout cas. Après le repas, un pot-mise-en-scène bien sympa, à base de jeu à boire (avec modération) et de danse pour finir.<br />
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<b>Vendredi 11</b><br />
Journée sous le signe de la machinerie : que des extérieurs, pas de lumière ajoutée, et énormément de travellings. On commence par un de 20 mètres, pour se réveiller après avoir dansé jusque bien tard. J'amène les rails avec Émilien et je sous-cale. Le plan commence sur la forêt, puis suit Jean qui se dirige vers le terrain de tennis où Arthur fait du mur. On enchaîne avec tout un tas de plans sur le terrain, toujours en travelling. Latéral, cette fois-ci, pour suivre les personnages, d'abord Arthur, puis Jean ; à différentes focales... On se fait rapidement battre par le soleil qui pointe sont nez derrière la colline et commence à illuminer le terrain. Le seul moyen de le cacher aurait été de monter un énorme cadre super haut, mais on n'a pas le temps, et encore moins les moyens. Alors Avril fait de son mieux pour éviter de faire des ombres de perche, et Julien fait retourner le plan large pour éviter les faux-raccords lumière. On tourne le dernier plan face au mur, en plein soleil, et on va manger.<br />
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-x2Qyw4BdY74/TV6FJ9ddk9I/AAAAAAAABQA/GSJixbfHAhg/s1600/IMG_0456.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://2.bp.blogspot.com/-x2Qyw4BdY74/TV6FJ9ddk9I/AAAAAAAABQA/GSJixbfHAhg/s320/IMG_0456.JPG" width="320" /></a>L'après-midi consiste en ce qu'on se plait à appeler un "lâcher de Poupard" en forêt. Le concept est simple : un chef op avec la séquence d'intro de <i>The Swimmer</i> en tête, une forêt en bord de Seine, et une caméra avec un disque-dur à remplir. Pendant que sont tournés des plans de toiles d'araignées et d'arbres avec du flare, on est mis au défi de monter un travelling de plus de 20 mètres en pleine forêt en 45 minutes. Ok, le camion est à 300 m, on a tout à ramener, il y a un dénivelé d'environ un mètre entre les extrémités ; yep, ça roule. On l'a quand même fait en moins d'une heure. Et on a fait ça bien. Heureusement, on peut dire qu'il aura été exploité, ce travelling ! D'abord côté Seine pour les mouettes et le cygne (que Romain a réussi à nous ramener, mais dans l'eau, et pas dans un sac poubelle, bien qu'il ait essayé), puis côté forêt, de gauche à droite, de droite à gauche, en avançant, en reculant, vers le ciel, à toutes les vitesses et toutes les focales... J'en connais un qui va s'amuser, et il est monteur. Mais en tout cas, c'est vraiment beau. Bref, c'est avec regret qu'on casse ce magnifique travelling et qu'on range tout dans le camion. On finit à l'heure magique où la lumière rend le paysage totalement intemporel ; ça vaut bien quelques photos...<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-vcW0HKmyLsc/TV6Fk26REjI/AAAAAAAABQQ/uNPjXvzHL_o/s1600/IMG_0472.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://1.bp.blogspot.com/-vcW0HKmyLsc/TV6Fk26REjI/AAAAAAAABQQ/uNPjXvzHL_o/s320/IMG_0472.JPG" width="320" /></a></div><a href="http://1.bp.blogspot.com/-IoC7uTXMWhU/TV6FsYMU_tI/AAAAAAAABQY/0rXNM-v4gEA/s1600/IMG_0475.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="http://1.bp.blogspot.com/-IoC7uTXMWhU/TV6FsYMU_tI/AAAAAAAABQY/0rXNM-v4gEA/s200/IMG_0475.JPG" width="200" /></a><br />
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<b>Samedi 12</b><br />
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-DMvs6hU1fe4/TV6F07mZIEI/AAAAAAAABQg/5hNChBDEYH0/s1600/IMG_0480.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="http://1.bp.blogspot.com/-DMvs6hU1fe4/TV6F07mZIEI/AAAAAAAABQg/5hNChBDEYH0/s200/IMG_0480.JPG" width="200" /></a>Pour les deux derniers jours, on tourne à l'hôtel Acadine, au Nebourg, à une quarantaine de minutes d'Andé. Une fois le convoi voitures-camions arrivé à destination, on commence à sortir du matos : le 2,5kW et tout son attirail (pieds, cadres, drapeaux... et gueuses à foison car il y a du vent), un 400 et un 800 pour l'intérieur. On commence par un travelling dans la chambre du rez-de-chaussée. Le 2,5 tape par la fenêtre à travers un cadre de 250 qui s'amusera à tomber tout le temps, le 400 tape au plafond dans la chambre, et le 800 est dans le couloir sur un poly. On rajoute un tube de kino 60 dans l'entrée de la chambre et on est bon. Un deuxième plan est tourné dans cette lumière, puis pour le troisième on rajoute le lightpanel 30x30 près des lits. On tourne ensuite un insert journal en top shot, et comme on est très en avance, on prépare le plan suivant dans la salle de bain : le light panel et un 300W font l'affaire, un très beau mélange chaud/froid. Et comme on est encore en avance, on le tourne, avant d'aller manger.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-kN6q9KaBD2Q/TV6F9MSFgVI/AAAAAAAABQo/Uk1MFR8aNM8/s1600/IMG_0484.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="150" src="http://3.bp.blogspot.com/-kN6q9KaBD2Q/TV6F9MSFgVI/AAAAAAAABQo/Uk1MFR8aNM8/s200/IMG_0484.JPG" width="200" /></a></div>Toujours dans la même chambre, de nuit, avec la scène suivant celle de la salle de bain, quand Jean en sort. L'ambiance de la chambre est donnée par un kino 4T120 avec 1/2 CTB et 1/4 de minus green, et les faces sont rattrapées par un 4T60 déproné. Le dernier plan de la journée est assez compliqué à mettre en place : la cam passe d'un personnage à l'autre, c'est-à-dire d'un lit à l'autre, en travelling. Pour être au plus proche, la cam est sur un déport qui passe au dessus des lits, le tout fixé sur la dolly. Niveau lumière, un 500W avec full CTB tape sur le plafond pour la pénombre, et les comédiens allument leurs petites lampes au-dessus des lits. On rajoute au bout de quelques prises le lightpanel avec 1/4 magenta côté Arthur, que Nico allume et éteint en direct. Pour ce plan, je suis réquisitionné second perchman ; je peux indiquer sur mon CV que j'ai perché Gilles Cohen. Et apparemment j'ai fait ça pas trop mal.<br />
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<b>Dimanche 13</b><br />
Même chambre que la veille, un certain nombre de plans sur Jean nous attendent ; il se réveille et remarque l'absence d'Arthur. On commence par un petit travelling d'un bout à l'autre de la chambre, avec un pano en plein milieu. On ressort le 2,5 (que Nico avait cassé la veille au moment où il se mettait à pleuvoir, parce qu'il attire la pluie, on dirait), on remet un 400 au plafond, 3 tubes de kino 60 dans l'entrée, et le light panel en hauteur pour reprendre l'effet du 2,5 sur Jean couché dans son lit. On enchaîne dans quasi la même lumière (le light panel est déplacé) deux autres travelling autour de la porte vers laquelle Jean se dirige avec angoisse... On finit la matinée avec un plan-séquence à l'épaule, celui de la fuite des deux acolytes ; le résultat est très drôle, même si ça aurait pu l'être encore plus avec un nain.<br />
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-l8vhs_Z6SZg/TV6HK-vLnSI/AAAAAAAABRs/KH3EqVg0mCc/s1600/IMG_0526.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="150" src="http://1.bp.blogspot.com/-l8vhs_Z6SZg/TV6HK-vLnSI/AAAAAAAABRs/KH3EqVg0mCc/s200/IMG_0526.JPG" width="200" /></a>Dernier après-midi, dernière séquence. On change de chambre, on passe à l'étage. La déco a efficacement transformé la chambre, on a l'impression d'être dans un autre hôtel. Je commence à monter du matos pendant que Nico et Émilien s'occupe du 2,5kW dehors. Ils le mettent sur pratos et en bout de wind-up pour qu'il puisse taper à travers la fenêtre de l'étage. Il y a un bon petit vent, alors ils abandonnent vite l'idée du cadre de diff, pour éviter un accident. La gélate est finalement mise sur la gamelle, alors qu'à l'intérieur on joue avec le 30x30 et un joker 200. Après un dernier travelling, la fin de tournage est annoncée. On a plus qu'à tout remballer et ranger dans le camion, que Superflore la régisseuse nous a gentiment balayé. Un camion électro propre, ça sonne faux... Mais merci beaucoup.<br />
Bref, pour le retour, je transporte Myriam, la dir de prod, et les disques-durs contenant les rushes. C'était audacieux de me faire transporter le film, sachant ce que je peux faire avec les clefs d'un camion. Mais j'ai réussi à retenir mes pulsions, et on est arrivé sans souci pour la fête de fin de tournage. Et quelle fête.<br />
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J'aurais bien continué à tourner dans ce cadre magnifique, avec cette pure équipe. Beaucoup de choses à retenir de ce tournage, notamment les incroyables pas de danse de Romain (Michael impersonated), l'inépuisable fougue de Flore, les innombrables portées de PeeWee (trop facile), les kilomètres de rail de travelling, les péniches, la beauté de Claude Perron, les explications des jeux de Simon, sans oublier les délicieux repas de Seb et sa fameuse ©Mayonette. J'en passe et des meilleures.<br />
Merci à tous pour ce super tournage, je suis bien content d'avoir contribué à ce qui semble bien parti pour être un très bon court-métrage. Quelques photos ultra haute qualité prise avec mon iPhone sont visibles <a href="https://picasaweb.google.com/113227805461686517585/TournageTeteATeteFevrier2011#">ici</a>, et le compte-rendu de Nico (chef électro) est en ligne <a href="http://equipe-electro.blogspot.com/">à cette adresse</a>.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-ISK9XsTEiGY/TV_UvuKs3AI/AAAAAAAABTI/J7DxQHqjJTQ/s1600/IMG_0398+%2528autre+copie%2529.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="273" src="http://2.bp.blogspot.com/-ISK9XsTEiGY/TV_UvuKs3AI/AAAAAAAABTI/J7DxQHqjJTQ/s640/IMG_0398+%2528autre+copie%2529.JPG" width="640" /></a></div><br />
</div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-21127569064652302252011-02-14T19:21:00.001+01:002011-02-14T19:23:08.298+01:00Bande annonce Jimmy Rivière<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-14UoEXAPY8U/TVlw-NVRyJI/AAAAAAAABIA/sWQONKKL5EA/s1600/Affiche+Jimmy+Rivi%25C3%25A8re.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-14UoEXAPY8U/TVlw-NVRyJI/AAAAAAAABIA/sWQONKKL5EA/s320/Affiche+Jimmy+Rivi%25C3%25A8re.jpg" width="240" /></a></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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Une affiche et une bande annonce pour ce premier long-métrage de Teddy Lussi-Modeste, sur lequel j'étais stagiaire électricien (tournage été 2009). On ne parle plus de <a href="http://jonas-dutouquet-winpro.blogspot.com/2010/11/projection-dequipe-jimmy-riviere.html">projection d'équipe</a> mais bien d'une sortie nationale prévue pour le <b>9 mars 2011</b> !</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je vous invite à rejoindre <a href="http://www.facebook.com/pages/Jimmy-Riviere-le-film/101771406569182">la page Facebook du film</a> et à indiquer au monde entier que vous aimez ça.</div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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Bref, voici donc la bande annonce :</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.youtube.com/embed/V1Kfk5vW6Y4?feature=player_embedded' frameborder='0'></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Produit par Kazak Productions et distribué par Pyramide Distribution.</span></div>
<div style="text-align: center;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">En salles le 9 mars 2011.</span></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-37541042771839356562011-01-28T22:15:00.000+01:002011-01-28T22:15:51.134+01:00Demain il fera beau - Nouvelles dates !<br />
<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9gxtbAgclI/AAAAAAAAARg/vW5weEpYKD8/s1600/Demain%20il%20fera%20beau.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="202" src="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9gxtbAgclI/AAAAAAAAARg/vW5weEpYKD8/s400/Demain%20il%20fera%20beau.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span style="font-size: small;"><b><br /></b></span></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span style="font-size: small;"><b> Dates <strike>de la tournée mondiale</strike> :</b></span></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span style="font-size: x-small;"><i>3, 5 et 6 décembre 2009 - Salle Jaoui-Bacri, Barentin</i></span></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span style="font-size: x-small;"><i>24 avril 2010 - Festival "Coup de Théâtre amateur", Saint-Saëns</i></span></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">1er, 2 oct. 2010 - Théâtre de Duclair</span></i></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: large;">2 ou 3 avril 2011</span> - Saint-Léger-du-Bourg-Denis</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<span class="Apple-style-span" style="font-size: large;">29 mai 2011</span> - Théâtre Montdory, Barentin</div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
De nouvelles dates pour la pièce de théâtre <i><b>Demain il fera beau</b></i>, sur laquelle je suis créateur et régisseur lumière. Pour plus d'infos sur la pièce, je vous renvoie vers <a href="http://jonas-dutouquet-winpro.blogspot.com/2010/04/demain-il-fera-beau.html">cet article</a>, dans lequel tout est expliqué.</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
À noter l'arrivée dans l'équipe d'Adrien Leboulanger, pour seconder Hélène à la mise en scène et à la technique, notamment pour les dates où je ne suis pas disponible.</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
Au niveau lumière, j'ai fait quelques petites modifications à ma fiche technique et mon plan de feu avec la représentation au Théâtre de Duclair. Je profite qu'on joue dans des salles de plus en plus grandes pour ajouter aussi bien des faces que des contres, histoire de modeler encore mieux l'espace. En fonction du matériel à disposition, j'essaie aussi d'avoir au maximum des découpes pour ce qui est des faces, parce que les PC c'est pas ce qu'il y a de plus simple à découper au gaff alu pour obtenir des espaces bien délimités.</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
Et puis après un petit incident en live - qui aurait pu être dramatique mais qui fut remarquablement bien géré par les comédiennes ! - il nous faut un nouveau paravent... Cette fois, on va essayer de le prévoir moins lourd, et mieux fixable, hein les filles ?</div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px; text-align: justify;">
Bref, la pièce continue sa petite vie, et on espère que le public sera au rendez-vous (toujours la même rengaine, hein).</div>
</div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-89261691022695650732011-01-28T21:35:00.002+01:002011-09-17T09:18:05.997+02:00Back in France.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TUMkjpLviwI/AAAAAAAABHc/EUyNs5TP-D4/s1600/DSC_0180.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="211" src="http://1.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TUMkjpLviwI/AAAAAAAABHc/EUyNs5TP-D4/s320/DSC_0180.JPG" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Encore une fois, tout est dans le titre. Par contre là, je ne m'étendrai pas sur le sujet ; je suis rentré et puis c'est tout. <i>Period</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avant de passer à autre chose, petit lien vers la <a href="http://picasaweb.google.com/113227805461686517585/Bristol#5567332247477895186">galerie photo de Bristol</a> que j'ai mise à jour avec les quelques photos que j'ai fait entre temps.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Donc voilà, je suis de retour en France. Pour le moment en Normandie, mais très bientôt sur Paris pour chercher (et trouver, cette fois) du boulot. Je bosse pour le statut, maintenant, ça rigole plus. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Des news très bientôt, avec pour commencer un tournage dans l'Eure, entre Andé et Val-de-Reuil...</div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-63569345279523649822011-01-06T14:37:00.001+01:002011-09-17T08:58:30.188+02:00Back in Bristol<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Tout est dans le titre.</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Certes, je n'avais pas prévenu que je rentrais en France pour les fêtes, mais ça s'est décidé au dernier moment, et je ne devais pas rester si longtemps... Je ne suis pas du tout passé sur Paris, c'est aussi pour ça que je n'ai prévenu personne. La prochaine fois j'essaierai d'avoir le temps de faire un tour dans la capitale, histoire de voir ceux qui le méritent.</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
<a name='more'></a></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Donc voilà, j'ai réussi à m'arranger pour être en Normandie à temps pour mettre mes chaussures au pied du sapin (owiiiii). J'ai vraiment apprécié de pouvoir passer Noël en famille, et non tout seul à Bristol à déprimer. Car oui j'aurais déprimé, quand même, hein. Et puis même si j'aurais aimé dire Happy New Year et get drunk Bristol Style, j'ai fait ça en France et ai pu me rendre compte que Rouen est une ville encore plus morte que je le pensais. Heureusement, grâce à cette chère petite tête blonde (elle se reconnaîtra, elle est en fait rousse), la fin de soirée a sauvé l'entrée en 2011. D'ailleurs, hein, j'en profite pour souhaiter la bonne année à ceux qui lisent cet article, ainsi qu'une bonne santé, de la réussite, et tout ce qui va avec. Oui, je suis comme ça. C'est cadeau.</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">J'ai en tout cas profité de ce rapide retour chez moi pour revoir toute ma famille, pour gâter et être gâté (surtout!) à Noël, pour voir HP7, pour m'enfiler deux raclettes bien copieuses comme il faut, pour contempler l'épaisse couche de neige recouvrant la région jusqu'à récemment, pour découvrir un groupe de déesses qui tuent tout qui s'appelle Warpaint (spéciale dédicace à un certain Guigui, il se reconnaîtra, il a de la barbe), pour retrouver mon piano qui m'avait énormément manqué à Bristol, j'en passe et des meilleures...</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Enfin, il fallait bien que je reparte.</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Maintenant, c'est reparti pour la recherche de boulot. Et il faut que je trouve vite, histoire de pouvoir vraiment profiter de la vie à Bristol (comprendre "dépenser tout l'argent que je gagnerai"), et aussi de penser à autre chose qu'à mon envie de rentrer pour retrouver ce qui me manque ici.</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Je vous tiendrai au courant, comme l'a fait Claude François juste avant de nous quitter.</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Be on the look out for some photos coming soon !</div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-10903779145680742872010-12-19T18:14:00.002+01:002010-12-20T13:52:07.420+01:00Bristol in pictures #1<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<a href="http://1.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TQpjHhSpyvI/AAAAAAAABEM/pf9vTdTBDNY/s1600/DSC_0012.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="http://1.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TQpjHhSpyvI/AAAAAAAABEM/pf9vTdTBDNY/s320/DSC_0012.JPG" width="320" /></a>Première tournée de photos prises à Bristol. Rien de bien folichon : quelques photos de Bristol by night, puis by day ; suivi d'une série de photos prises dans un parc près de chez moi, avec un petit étang gelé et des canards, des cygnes et des écureuils. J'aimerais bien faire des photos de neige, mais dès qu'il y en un peu, le temps que je sois prêt à sortir, tout a fondu.<br />
<br />
Bref, c'est à voir <a href="http://picasaweb.google.com/113227805461686517585/Bristol#">ici</a>.Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-83382011054728206202010-12-14T02:21:00.002+01:002011-09-17T08:59:04.313+02:00House, no job, screwed.<div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Le temps passe vite, à Bristol. Je sais pas si c'est lié au décalage horaire ou à autre chose, mais les jours passent plus vite. Enfin ça doit être pour ça que j'ai pas publié depuis si longtemps. Ouaip, CQFD.</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Et il s'en est passé des choses. Ooooooh oui.</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
<a name='more'></a></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Premièrement, je n'ai pas eu de neige. Et alors là, je dis non ! Je dis BOYCOTT ! Non mais qu'est ce que c'est que ce bordel ? Alors quand je suis à Paris, je peux me brosser pour voir de la neige, et il suffit que je m'expatrie pour que la Tour Eiffel se retrouve ensevelie sous des mètres de poudreuse ? Et qu'en parallèle, j'ai droit soit à du grand froid sec, soit à un temps anglais à base de froid et de pluie ? Non, je dis NON. Je suis pas allé à Bristol pour avoir l'impression d'être en Normandie ! (Bon, okay, je m'en doutais un peu, mais quand même.)</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Voilà, après ce petit paragraphe que l'on pourrait appeler "De la frustration de ne pas avoir droit à de la neige", je peux vous annoncer (pour ceux qui ne le savent pas déjà) que j'ai emménagé dans une jolie petite maisonnette. Je rejoins trois demoiselles dans une maison Victorienne située à quelques minutes en voiture du centre ville, 15 minutes en vélo et 30 minutes à pied. C'est honnête. Ma chambre est pas super grande, mais elle fait déjà presque la taille du studio que j'avais à Paris. Ahah. Et puis il y a un salon avec un écran plasma et deux canapés, une cuisine avec tout ce qu'il faut, et une salle de bain avec une baignoire. Oui, une seule salle de bain pour quatre personnes, dont trois filles... </div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Enfin ça, c'est la bonne nouvelle. La mauvaise, c'est que je n'ai toujours pas de job... Et ça, ça craint. D'une part parce qu'après trois semaines de recherches, je commence à prendre un coup au moral. Et puis aussi et surtout parce que je commence à être mal niveau finances. Je vous épargne les détails, mais je dois plein de sous à mon proprio, et avec ce qu'il me reste comme cash, je vais bientôt devoir manger des cailloux. Et des cailloux de sous-marque.</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Aaaah, vivement que je gagne des sous, parce que je peux vous dire que j'ai déjà repéré plusieurs endroits où les dépenser !! Je commencerai pas dévaliser tous les endroits où ils vendent des DVDs, parce que c'est vraiment pas cher. Même dans les grands magasins (comme HMV, qui équivaut à la FNAC, en gros), les prix n'ont rien à voir avec la France ! Et il y a des coffrets de malade à des prix qui font rêver... Et il y a ce magasin génial, où tu peux échanger tes produits contre du cash ou un avoir, et du coup t'y trouves que des produits de seconde main, mais il y a des occasions en or ! Des films, des coffrets, des jeux, des cds... Mamamiiiia ! Il va prendre cher celui-là, quand j'aurai un revenu ! <span class="Apple-style-span" style="font-size: xx-small;">(Bon, certes, j'ai déjà craqué quand j'ai vu le coffret <b>The Vengeance Trilogy</b>, avec 6 dvd : <i>Sympathy For Mr Vengeance</i>, <i>Old Boy</i>, et <i>Lady Vengeance</i>, avec à chaque fois un dvd de bonus de malades, le tout pour £12... faut me comprendre !)</span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: xx-small;"><br />
</span></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Voilà, finalement on pourrait croire qu'il s'est pas passé tant de choses que ça. Et on n'aurait pas tort. Enfin en même temps il y a plein de choses que j'ai pas dites, comme par exemple que j'ai rencontré un indien trop cool à l'auberge de jeunesse (le mec il s'est fait contacter par une société anglaise sur Facebook, alors qu'il avait rien demandé... nan mais dans quel monde on vit), que j'ai été malade, que je le suis toujours, que mon piano me manque horriblement, et que je n'ai pas vu la Reine d'Angleterre (à part sur les billets que j'ai donné).</div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;">Merci pour les commentaires sur le premier article, keep it up guys ! ;)</div>Anonymousnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-61326653500807276362010-11-30T20:22:00.001+01:002011-09-17T08:59:33.170+02:00First news from the Bristol Boy<div style="text-align: justify;">Bristol, pub The Full Moon, 5:30 pm (heure locale, donc 18h30 chez vous, bande de nazes). Ça fait maintenant cinq jours que je suis dans cette ville, cinq jours que je me les gèle, cinq jours que je dois penser à regarder d'abord à droite quand je traverse une rue, cinq jours que je bois des pintes à £3, cinq jours que vous me manquez (enfin pas tous, hein). Après ces cinq jours, je me suis dit que je devais vous faire un premier compte-rendu de mon aventure en tant que <i>© Bristol Boy</i>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
<a name='more'></a></div><div style="text-align: justify;">Je commencerai par vous parler de mon trajet. Pour la partie française, bon ben rien à dire, tout le monde connaît l'autoroute, rien de bien original. Si ce n'est qu'en deux heures de route pour rejoindre Calais, j'ai eu droit à du soleil, du brouillard, de la pluie, et même un peu de neige fondue. Mais tout ça, c'était avant le train (ça aurait sonné encore mieux si la traversée se faisait en tram, mais non). Alors t'arrives tout content, tu passes une ou deux barrières de contrôle, tu prends un virage, et hop t'arrives dans un train. Oéééééééé. Ça commence à parler anglais, histoire de te mettre dans le bain. C'est parti pour 35 min de traversée, avec un paysage plutôt... inexistant. Avant de débarquer, une annonce vocale te rappelle de retarder ta montre d'une heure, et de ne pas oublier de rouler à gauche en sortant du train. Ah oui, pas con, ça.</div><div style="text-align: justify;">Finalement, ça fait pas un gros choc (passé le "YIIIIIHAAAAAAAAAAAAAAAAAH" en s'engageant sur la voie rapide juste en sortant du train, mais qui est plus un cri de guerre destiné aux rosbeefs qu'un quelconque cri de peur). C'est de l'autoroute jusqu'à Bristol. Si tu prêtes pas attention au fait que la file de voitures en sens inverse n'est pas à ta gauche, mais à ta droite, c'est pas si difficile. Faut juste penser à doubler par la droite et à se rabattre sur la gauche. Et puis c'est généralement des deux fois trois voire quatre voies, donc ça roule tout seul. Pour ce qui est des limitations de vitesse, j'ai un peu de mal à saisir... J'avais lu que sur autoroute, c'était toujours 70 mph, soit 112 km/h. Mais pourtant, même en étant parfois à 120, j'arrivais encore à me faire dépasser par plein de voitures. Alors soit les Anglais savent très bien où il y a des risques de radars, soit c'est des fous. D'ailleurs ils ont ce système assez fun, qui mesure ta vitesse moyenne en photographiant ta plaque à intervalle régulier. Clever, clever.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Anyway, après m'être arrêté deux fois pour siester (merci au cocktail route monotone et ciel gris, welcome to Grey Britain), j'arrive à Bristol. D'après Mappy, c'était super rapide de rejoindre l'auberge de jeunesse. Mais Mappy il a jamais dû sortir de son ordinateur pour voir ce que c'est de se repérer en ville. Et encore moins en ville anglaise, où en plus de te concentrer pour conduire à gauche, tu dois vainement essayer d'apercevoir un minuscule panneau indiquant le nom de la rue. Alors là, le ministre anglais des panneaux devait avoir un coup dans le nez quand il a décidé de comment il allait placer ses putains de panneaux. Seulement en début et en fin de rue, pas aux intersections, et à 1m du sol. Bah bravo, c'est pratique !</div><div style="text-align: justify;">Enfin j'ai quand même trouvé. Il y avait même une place pour ma voiture, ce qui me retirait une fière chandelle du pied. Bon bah là, plus le choix, faut parler anglais. "Hello, I av tchèque tine for a roume" Oh yeah. Lit en bois, matelas en bois. Oreiller en sable (véridique, heureusement que j'ai amené le mien). Il fait -3° dans la cuisine, mais passons. J'essaie de comprendre quelques mots qui sortent de la bouche à la forte odeur de cidre d'un roommate irlandais qui vient d'arriver aussi, d'après ce que j'ai compris il est là pour faire la fête. Ouais, normal quoi. Après quelques courses au Sainsbury Local, je vais chez Mike (l'ami d'une amie d'un ami, soyons fous) déposer des affaires emmenées pour mon futur emménagement. J'ai encore galéré à fond pour trouver, alors heureusement qu'un super repas Welsh préparé par un de ses coloc m'attendait, yes ! En revenant, un de mes roommates dort déjà, il est 22h. En même temps, la route m'a crevé, alors je fais pareil. Enfin j'essaie. Aïe mon dos.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Bon voilà, c'était l'arrivée. Je vais pas détailler autant les autres jours, d'une part parce que j'ai la flemme, d'autre part parce que j'ai pas envie de perdre mon déjà-si-peu-étoffé lectorat, et encore d'autre part parce qu'on s'en fiche (Bristol (ah bah fallait que je la fasse, hein)). De toute façon c'est pas dur : je cherche du boulot. J'ai arpenté le centre ville de Bristol dans tous les sens, déposé une vingtaine de CVs, maintenant j'attend qu'on m'appelle. Et j'espère bien qu'on va m'appeler ! J'ai bien hâte de me barrer de cette auberge où il fait -1000° partout, où la douche est trop chaude, où il fait plus froid dans la cuisine que dans le frigo qui se trouve dans ladite cuisine, où le seul endroit où on capte le wifi est une pièce pas chauffée et sans lumière (ou alors le pub où je suis mais où il ne fait pas beaucoup plus chaud)... Enfin il faut que je trouve un logement, pour ça, et c'est pas gagné.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Hum, on vient d'apporter deux énormes burger à la table d'à côté... J'ai bien envie de me laisser tenter. Oui, je vous lâche pour un burger ! Je reviendrai très vite pour vous raconter à nouveau ma vie, mais rassurez-vous, je ne compte pas faire aussi long à chaque fois.</div>Anonymousnoreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-43601845745258742642010-11-08T15:15:00.002+01:002011-09-17T09:00:36.143+02:00From Her To Eternity - 27 oct. - 1er nov. 2010<div style="text-align: center;"><div style="text-align: left;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNgB9xvPJmI/AAAAAAAAAuU/gEbbebNkD0E/s1600/Trombi+%C3%A9quipe.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="172" src="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNgB9xvPJmI/AAAAAAAAAuU/gEbbebNkD0E/s320/Trombi+%C3%A9quipe.JPG" width="320" /></a></div><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-large;">From Her To Eternity</span></b></div><div style="text-align: center;"><i>Écrit et réalisé par </i>Reiko Kondo</div><div style="text-align: center;"><i>Avec</i> Ayumi Ito, Charles Quéméré, Yosuke Tsuchiya</div><div style="text-align: center;"><i>Directeur photo : </i>Wesley Mrozinksi</div><div style="text-align: center;"><i>Chef électro : </i>Benjamin Tessier</div><div style="text-align: center;"><i>Poste occupé :</i> électro</div><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Tourné en Red</span></i></div><div style="text-align: center;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">Tournage du 27 oct. au 1er nov. 2010.</span></i></div><div style="text-align: center;"><br />
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<a name='more'></a></div><div style="text-align: justify;"><b>Jeudi 28 octobre</b></div><div style="text-align: justify;"> Le rendez-vous à 8h devant le Jardin du Luxembourg pique légèrement les yeux. Je retrouve Wesley et Benjamin (Fatras, steadycamer), les seuls membres de l'équipe que je connais déjà, avant de rejoindre le camion. J'y trouve Ben et Jo, la pure team électro, de qui j'allais devenir compagnon de galères. Le camion est plein à ras bord, de projos, de bijoute électro, de caisses cam, mais aussi d'une planche à repasser, de clubs de golf, de chips, et d'un groupe électrogène de 400 kg. Tout le monde squatte le 15 m³, tout le monde se bouscule ; ça s'annonce funky.</div><div style="text-align: justify;"> 8h30, la cam se monte tranquillement sur le trottoir, juste à côté d'un abris-bus. Pas grand chose de prévu côté lumière, on va jouer lumière naturelle, avec éventuellement du réflo ou le joker 400W sur batterie pour relever les faces. J'en profite pour faire connaissance avec le matos, et réorganiser un peu mieux le camion avec Jo, pendant que les autres vont tourner. "Si les flics se pointent, vous êtes des touristes." Euh, d'accord. Loredana, assistante réa, nous explique qu'on est sensés être en équipe réduite, donc il faut faire comme si on passait par là si on nous demande. Très bien, ça me va.</div><div style="text-align: justify;"> Après avoir empêché les pauvres balayeurs de nettoyer devant la grille du Jardin, on change d'endroit pour shooter des plans où les deux personnages marchent le long d'une grille. Un poly porté à deux à bout de bras pour couper les réflexions du soleil sur la façade en face, et le joker sur perche pour déboucher le regard d'Ayumi, le tout en suivi arrière... heureusement qu'on était trois ! Ayumi me fait rêver en m'offrant une petite démo de Tifa (personnage de Final Fantasy VII dont elle est la doublure vocale japonaise), et on est prêt à changer de décor.</div><div style="text-align: justify;"> Quelques plans dans une ruelle qui sent fortement l'urine (pour ne pas dire la pisse), et on est reparti. Direction le 16e pour tourner dans un appart très classieux, auquel on accède par une porte avec un code, un escalier, une autre porte avec un code, encore une porte avec un code, puis un ascenseur dont la porte se ferme automatiquement au bout de 5 secondes. Très pratique pour monter le matos. On place les deux jokers (200 et 400) sur les balcons pour reprendre l'effet du soleil, ainsi que des kinos pour l'ambiance à l'intérieur, et une petite pince-bol pour l'effet de la lampe. On tourne tous les plans comme ça, avec quelques ajustements selon l'axe, en essayant de ne pas se faire battre par le soleil qui tombe assez rapidement. Fin de la première journée, on casse et on redescend tant bien que mal le matos. Un deuxième utilitaire est arrivé, on y transvase le matos son, la déco et la régie. Cassez-vous de notre camion !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Vendredi 29 octobre</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: justify;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQXTHFnpCI/AAAAAAAAAeQ/2QwX-CECpc0/s1600/DSC_0004.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="132" src="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQXTHFnpCI/AAAAAAAAAeQ/2QwX-CECpc0/s200/DSC_0004.JPG" width="200" /></a> Le parc des Buttes-Chaumont vous connaissez ? Oui, c'est joli. Et c'est aussi très pentu par endroits. Bon bah nous on a tourné là où ça l'est le plus. Au moins on n'a pas eu à sortir le groupe électrogène et à le balader dans les allées. On monte au belvédère le joker 400, des cadres, des réflos, des pieds, des drapeaux... histoire d'avoir sous la main de quoi travailler un peu le soleil. On commence par monter le 2x2 avec une matt-flector, et un réflo dur sur lyre, le tout dirigé vers Ayumi assise sur un banc. Pour les premiers plans, on joue avec ça, qu'on déplace au fur et à mesure pour suivre le soleil. On allume le 400 en contre, pour les plans plus serrés. Mais ça c'était avant le drame : avec l'heure qui passe, les nuages commencent à nous bouffer le soleil, et on y finit par ne plus avoir grand chose à renvoyer. Pas le temps d'amener le groupe, on continue comme ça. On finira à trois devant un arbre à porter quatre réflos qui renvoient le peu de soleil qui filtre à travers les nuages et les feuilles. Y en a qui auraient mis des 18 kW partout, bah nous on a l'a joué ÉCOLO, oui monsieur !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQYRULlFbI/AAAAAAAAAfM/q0iTP9b5sag/s1600/DSC_0031.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="http://4.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQYRULlFbI/AAAAAAAAAfM/q0iTP9b5sag/s320/DSC_0031.JPG" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"> Nouvel appartement pour l'après-midi. Près de la rue Mouffetard, un petit studio au quatrième étage sans ascenseur. Le joker dans le couloir pour silhouetter Charles, un kino et une pince-bol pour l'ambiance de la pièce, et on est bon. Ah, non, c'est vrai, on fait exploser l'ampoule de l'abat-jour en l'entourant de spoon, histoire de dire qu'on n'est pas des bourrins. Un petit changement de douille et de lampe plus tard, on est prêt à enchaîner les prises de ce plan au stead. On shoote ensuite un plan dans l'escalier, avec juste le 400 en réflexion sur le plafond, puis un plan sur le lit avec le 400 orangé qui reprend l'effet de la lampe (on l'aime beaucoup, ce 400), et enfin un plan en plongée vers la rue ; et on remballe.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Samedi 30 octobre</b></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: justify;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQatu8S8fI/AAAAAAAAAiM/LT75roTQUm0/s1600/DSC_0113.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="http://4.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQatu8S8fI/AAAAAAAAAiM/LT75roTQUm0/s320/DSC_0113.JPG" width="320" /></a> Montreuil, studio de Animals Prod, où Corentin a recréé le décor d'une exposition d'oeuvres. Là on a sorti de la light. Les deux alpha 4kW, les deux jokers, et les deux kino en daylight. On monte un alpha sur une accroche sur la structure métallique qui supporte le plafond, et on le fait jouer sans lentille pour bien arroser tout le décor. L'autre est sur pied et tape dans une toile de 1/2 spi. Les kino tapent sur un des murs pour les renforcer, mais on les sent à peine tellement les 4kW arrosent. S'ajoutent à ça les deux jokers, jouant chacun en contre pour les comédiens. On joue comme ça pour les premiers plans, en essayant d'éviter les fausses teintes. Un petit réflo tenu à la main pour les gros plans sur le canapé, le 200 pour le lançage de pelote, et c'est déjà la pause déjeuner. La régie nous fait la surprise d'avoir commandé des pizzas pour compléter les bentô, oh yeah !</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQZIGuJJhI/AAAAAAAAAgM/xjxzGOXlRtU/s1600/DSC_0062.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; display: inline !important; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br />
</a> On reprend avec un champ-contrechamp des deux personnages qui visitent chacun de leur côté l'exposition. On éclaire les deux plans de façon symétrique, avec un 4kW de profil, et l'autre toujours à travers la toile pour relever une face. On remonte le 4kW sur son accroche pour la petite séquence autour de la gardienne qui dort sur sa chaise, et on descend les kino pour les faire jouer en face au sol. On a tout ce qu'il faut, fin de journée. Après la remballe, Loredana m'explique une dizaine de fois la raison du pourquoi de l'horaire du lendemain avec le changement d'heure, jusqu'à ce que ça soit à peu près clair dans ma tête. Dixit la feuille de service : "A 3h du mat', il ne sera que 2h. Mais évidemment, nous on se cale au soleil, donc on se décale aussi." Du coup 7h sur place, nouvelle heure, ce qui revient à 8h de l'ancienne heure, et donc on dort autant, parce que l'heure se décale, et donc c'est pareil, parce que... Ouais, bon, moi j'ai résolu le problème en allant passer la nuit au ciné voir entre autres Machete en avant-première : si je me couche pas, j'ai pas à me lever, et je me plante pas dans l'horaire. CQFD.</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQZIGuJJhI/AAAAAAAAAgM/xjxzGOXlRtU/s1600/DSC_0062.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; display: inline !important; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="132" src="http://1.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQZIGuJJhI/AAAAAAAAAgM/xjxzGOXlRtU/s200/DSC_0062.JPG" style="cursor: move;" width="200" /></a><br />
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</div><div style="text-align: justify;"><b>Dimanche 31 octobre</b></div><div style="text-align: justify;"> Bon bah ça aura pas loupé, y a pas grand monde à 7h sur le décor. Moi j'y suis, avec ma tête de zombie qui n'a pas dormi. C'est pour Halloween. On tourne quelques plans sur la place Dauphine. On n'aura jamais été autant en règle que ce matin-là : on n'était pas sur place à l'heure prévue et autorisée, on tournait sur le trottoir à l'opposé de celui où on avait le droit, et on bloquait une rue avec le camion sans en avoir le droit. Quelques maniements de 400 et de floppy plus tard, on se dirige vers le parc Montsouris.</div><div style="text-align: justify;"> En attendant que l'emplacement exact du tournage soit trouvé (oh ben dans un grand parc comme ça, ça va être vite fait), on sort le groupe électrogène du camion. Enfin, en fait, on sort presque TOUT du camion, pour pouvoir sortir le groupe. Le décor est trouvé, on amène le groupe, qu'on met en stand-by pour le moment, ainsi que des pieds, des réflos et le 2x2. Les deux personnages pique-niquent dans le parc ; on utilise la matt-flector et le réflo dur pour renvoyer sur la face, le soleil étant quasi en contre. On passe la fin de la matinée (disons jusqu'à 14h) à se battre avec les fausses-teintes, ces enfoirés de nuages changeant toutes les deux minutes de forme à cause du vent.</div><div style="text-align: justify;"> Après la pause déj, on déplace la nappe pour se remettre dans le soleil. On ajoute au réflo le petit 400 sur batterie en contre. Le soleil est bien voilé, ça devient galère. Le dernier plan est au stead, Benj tourne autour du couple. Wesley veut renforcer les regards, donc je précède Benj avec un réflo, ce qui marche plutôt bien. Mais pour les dernières prises, le soleil n'est plus assez "fort", donc Ben me remplace avec le 400 toujours sur batterie. On peut ensuite remballer et filer rue Lobineau. Mais, me direz-vous, et le groupe ?! Eh bien le groupe, il a pris l'air, tant mieux pour lui, on étouffe dans ce camion.</div><div style="text-align: justify;"> Rue Lobineau, devant une boutique qui vend des chocolats qui ont l'air trop bons, on tourne un plan où les comédiens se baladent et s’extasient devant les-dits chocolats. Jo suit avec le 200 sur perche, on croise les doigts pour que la batterie tienne. On aide la régie à bloquer les passants. Etc, etc, jusqu'à la bière au cul du camion.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Lundi 1er novembre</b></div><div style="text-align: justify;"> On tourne à la boutique Jack Henry, boutique de fringues de mode. Première constatation : pour bien commencer la journée, on doit faire enlever deux voitures garées sur les places ventousées... C'est le coeur fendu qu'on voit arriver le monsieur de la fourrière et qu'on lui demande d'emmener la jolie Mini rouge qui nous empêche de sortir le groupe. Il reviendra plus tard enlever le gros 4x4 (pour celui-là, on fait moins la gueule). Bref, deuxième constatation : les néons de la boutique sont crados. Ils balancent du vert partout, ou sont trop orangés, enfin en tout cas c'est de la merde, et on n'a pas le budget pour les remplacer. Wesley décide de corriger les gamelles qu'on ajoute, et non de corriger les néons.</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><a href="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQc9dn7U5I/AAAAAAAAAk4/IGgyGWfMCD4/s1600/DSC_0193.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQc9dn7U5I/AAAAAAAAAk4/IGgyGWfMCD4/s200/DSC_0193.JPG" width="132" /></a> On monte les deux 4kW sur wind-up, et on les fait taper à travers la vitrine pour arroser toute la boutique. On ajoute devant chacun un cadre de diff, ainsi que du 1/2 de green, puis seulement du 1/4, avant de passer à du 1/4 de CTO et du 1/4 de green, d'enlever le green, puis de finalement passer à du 1/8 de CTO. Pour les premiers plans, le joker 200 sur autopôle joue en contre sur la vendeuse à son comptoir. On sort aussi les deux kinos en daylight, avec du green, puis du CTO, puis un tube en 3200 et une feuille de dépron pour mélanger les colorimétries des tubes. Saletés de néons, quand même. Bref, ça a joué avec ça toute la journée. On déplaçait les kinos en fonction des axes, idem pour le 200, et ça roulait.</div><div style="text-align: justify;"> Fin de journée, fin de tournage pour certains (dont moi). On réorganise les camions, l'un servira pour les rendus d'une partie du matos le lendemain, l'autre partira avec l'équipe réduite à Veules-les-Roses. Le noyau-alcoolo de l'équipe écoule un dernier pack de bière au cul du camion, et direction dodo.<br />
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</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQdpDYwYhI/AAAAAAAAAls/AaMyqPcKdos/s1600/DSC_0213.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQdpDYwYhI/AAAAAAAAAls/AaMyqPcKdos/s320/DSC_0213.JPG" width="320" /></a></div><b><br />
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<b>Mardi 2 novembre</b></div><div style="text-align: justify;"><b> </b>Je retrouve Jo à Porte de la Chapelle, on a des rendus à faire. On galère dans les embouteillages avec le camion, mais ce n'est rien comparé à l'équipe réduite qui s'est levée à 4h pour aller se les geler sur la plage normande. On dépose une partie du matos lumière à Papaye ("Comment ça vous rendez pas tout aujourd'hui, nianiania ?"), avant de rendre le camion à Ada Porte d'Auteuil ("Le retour était prévu ce matin, hein, ça va faire une journée de plus à payer, nianiania"), et je vais me faire démonter par Jo à PES.</div><div style="text-align: justify;"><br />
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</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQgDcxILrI/AAAAAAAAApQ/8eT23rMaLsk/s1600/DSC_0318.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="211" src="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TNQgDcxILrI/AAAAAAAAApQ/8eT23rMaLsk/s320/DSC_0318.JPG" width="320" /></a></div> L'équipe s'est retrouvée le jeudi soir dans un restau italien, pour se dire kampaï des centaines de fois, pour dire des conneries, et pour manger un pur repas qui fait oublier les bentô de la semaine.<br />
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Merci à tous d'avoir rendu ce tournage si sympathique, d'avoir fait sortir de la tête toutes les galères grâce à votre bonne humeur et à l'ambiance détendue (mais efficace).<br />
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Merci aussi à ceux qui m'ont fait des gentils commentaires sur mes photos pendant le tournage, et comme promis vous pouvez les voir <a href="http://picasaweb.google.com/113227805461686517585/TournageCourtMetrageFromHerToEternitySelectionEquipe#">ici</a>. Hélas, je ne suis pas autorisé à faire circuler les photos où apparaissent les comédiens, ce qui est bien dommage car il y en a des superbes ! Mais c'est ça de tourner avec des stars.<span class="Apple-style-span" style="font-size: small;"> </span><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">(Les photos ne sont pas en qualité max, et sont protégées, envoyez-moi un mail si vous en voulez certaines avant de recevoir (ou pas) le cd que Reiko devrait vous envoyer.)</span></div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-26854205108270491022010-11-05T14:31:00.001+01:002011-09-17T09:01:13.531+02:00Projection d'équipe "Jimmy Rivière"<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.cannes.com/modules/mod_main/evenement/uploadeven/3136_a.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://www.cannes.com/modules/mod_main/evenement/uploadeven/3136_a.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">© Laurent Thurin</td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"> Un an et deux mois après la fin du tournage, se déroulait ce mercredi 3 novembre la projection d'équipe du film <i>Jimmy Rivière</i> ! Premier long-métrage de Teddy Lussi-Modeste, le film est produit par Kazak Productions et sa sortie est annoncée au 16 mars 2011, pour le printemps du cinéma. Le tournage avait duré six semaines, du 27 juillet au 4 septembre 2009, et j'étais pour ma part stagiaire électro. À peine sorti du BTS, premier tournage pro, premier long-métrage ; plutôt cool (et merci encore à Thomas de m'avoir appelé !).</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Un petit résumé officiel du film : </div><div style="text-align: justify;"><i>Jimmy Rivière est un jeune Gitan, solaire, nerveux, parfois trop. Sous la pression de sa communauté, il se convertit au pentecôtisme et renonce à ses deux passions : la box thaï et Sonia. Mais ce choix de vie s'avère très difficile à tenir...</i></div><div style="text-align: justify;"><i></i><br />
<a name='more'></a></div><div style="text-align: justify;"> Après avoir salué quelques membres de l'équipe que je n'avais pas vu depuis plus d'un an, nous sommes invités à rejoindre la salle Henri Langlois du cinéma Grand Action, où se déroule la projection. Quelques mots de Jean-Christophe (le producteur) et de Teddy, puis le film démarre. Séquence d'introduction magnifique, avec ce plan de suivi de dos au ralenti, les corps qui se meuvent avec grâce et robustesse à travers la forêt ; les jeunes gitans se croisent, se tapent sur l'épaule, se sourient, jusqu'au moment apothéose où il s'arrêtent tous pour baisser leur froc et en lâcher une. Franchement, j'adore, ça marche vraiment bien. Le générique de début qui s'enchaîne à cette séquence plonge efficacement le spectateur dans le film. C'est vrai quoi : c'est qui ce Jimmy Rivière qui vient faire ses besoins en pleine forêt ? Racontez-moi son histoire !</div><div style="text-align: justify;"> Et puis dès le plan d'après, et ce jusqu'à la fin, ce n'est plus le film que je vois, mais tout le boulot qu'on a fait et qui me revient en tête à chaque nouveau plan. "Oh, qu'est-ce qu'on en a chié sur celui-là, avec l'autre 12kW qui nous a lâché en pleine prise !" ; "Et là, il y en avait partout, avec des lignes qui partaient dans tous les sens !" ; "Ah, sur ce plan je me les caillais en haut de la nacelle." Etc, etc, ce à quoi s'ajoute la disparition habituelle et normale de nombreux plans, voire séquences, que je m'attendais à voir. Si bien qu'au final, je ne peux même pas dire si j'ai apprécié ou pas le film en termes de mise en scène et de narration. Phénomène plutôt normal, apparemment, même après autant de temps, et qu'un nouveau visionnement pourrait atténuer.</div><div style="text-align: justify;"> Une autre chose qui m'a marqué, c'est la découverte des dialogues. Je n'avais pas eu le temps de lire le scénario en entier avant le tournage, et j'étais souvent trop loin pendant les prises pour entendre ce que les comédiens se disaient. Je voyais juste l'action (et encore), en fonction de ce qu'on avait placé comme projecteurs, de tel ou tel effet de lumière à gérer en direct... De voir les actions et les dialogues s'enchaîner et finalement avoir un sens, c'est assez drôle. Et tout à fait normal, d'ailleurs ; ça s'appelle faire un film.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> En tout cas, c'était un réel plaisir de voir le film, et de revoir l'équipe et les comédiens (et aussi mon nom au générique, yeah!). J'ai assez hâte de voir comment le film sera perçu par la critique et les spectateurs. Et par moi, aussi, quand je le reverrai à sa sortie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-59033940028930323122010-06-17T21:51:00.007+02:002011-09-17T09:01:40.505+02:00NEK - 9-14 juin 2010<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TCIqsXtknLI/AAAAAAAAAVo/D6i7an2dZLY/s1600/Affiche_Officielle_NEK2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TCIqsXtknLI/AAAAAAAAAVo/D6i7an2dZLY/s320/Affiche_Officielle_NEK2.jpg" width="240" /></a></div><br />
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<span style="font-size: large;"><b>NEK</b></span></div><div style="text-align: center;"><i>Réalisé par</i> Françoise Ellong</div><div style="text-align: center;"><i>Écrit par</i> Françoise Ellong et David Lucchini</div><div style="text-align: center;"><i>Avec</i> Stéphen Scardicchio, Jacques Pratoussy, François Leroux, Bruno Henry, Nancy Marie-Claire, Elorah Laillet, Yoan Benbedra, Pascal Retailleau, Christophe Chene</div><div style="text-align: center;"><i>Directeur photo :</i> Thomas Moren</div><div style="text-align: center;"><i>Poste occupé :</i> chef électro<br />
<span style="font-size: x-small;">Tourné avec un Canon EOS 5D Mark II</span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Tournage du 9 au 14 juin 2010.</span></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: justify;"><i>NEK raconte l'histoire d'un prisonnier et de sa confession à un prêtre, quelques heures avant son exécution. Il a fait des choses horribles, qu'il ne peut se pardonner, et qui le hantent à travers les yeux bleus coloriés à la main de Donny, un petit ours en peluche...</i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TBpb8fPxc1I/AAAAAAAAAR0/n7wipjd9LXs/s1600/manfred+2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="267" src="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TBpb8fPxc1I/AAAAAAAAAR0/n7wipjd9LXs/s400/manfred+2.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
<a name='more'></a></div><div style="text-align: justify;"> Il y a des tournages maudits, celui de NEK l'aura été. Il y a des tournages géniaux, celui de NEK l'aura été. Difficile de savoir ce qu'il vaut mieux retenir. Délaisser le côté malédiction du tournage serait passer à côté d'une grande partie de ce qui l'a rendu inoubliable. Toujours est-il que ce tournage nous aura beaucoup appris à nous sortir de galères de toutes sortes, qu'il aura été plus qu'agréable grâce à une superbe équipe, et que le résultat donne toutes ses chances au film.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> De base prévu du 15 au 18 avril, c'est après de nombreux décalages que le tournage est fixé du 10 au 13 juin. Tout le matos est trouvé, récupéré tant bien que mal : bijoute électro le 8 au soir (énorme merci à Sylvain Verdet), matos lumière et cam le 9 ; on est prêt à partir. Entre temps, on aura eu un braquage de voiture et 4h au commissariat pour l'équipe image, mais passons. Je passerai aussi sur le chargement des voitures -folklo- pour parler de notre arrivée à Serrières. Après 9h de route pour descendre en Ardèche par les nationales, c'est (pour les premiers) vers 1h qu'on arrive dans l'énorme propriété de Michel Meunier. Génialement accueillis par Michel, -qui malgré l'heure tardive avait un stock de bonne humeur, de gentillesse et de générosité inépuisable, qu'il conservera d'ailleurs sans flancher jusqu'à la fin du tournage-, c'est avec joie qu'on découvre l'immense maison où on sera logés pendant une petite semaine. Une fois toute le monde à peu près installé, on essaie de dormir un peu pour être relativement d'attaque... une ou deux heures après !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: large;">L</span>E <span style="font-size: large;">T</span>OURNAGE</b></div><div style="text-align: justify;">Jeudi matin, 8h. Il fait beau, musique à fond sur les petites routes de montagne, tout va pour le mieux. Mais ça, c'était avant le drame. Et le drame, c'était le lieu où se trouvait le décor. Pour faire simple : les feuilles de décor étaient placées dans un coin d'une ancienne usine de manufacture, dont les énormes fenêtres et autres baies vitrées au plafond étaient destinées à produire un forte luminosité constante pendant toute la journée. Et nous on devait faire des intérieurs nuits. La joie, quoi.</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TBp2NLjotzI/AAAAAAAAAR8/_kfAoKTJPMA/s1600/D%C3%A9cor+Nek.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://1.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TBp2NLjotzI/AAAAAAAAAR8/_kfAoKTJPMA/s200/D%C3%A9cor+Nek.jpg" width="150" /></a> </div><div style="text-align: justify;">Mais comme on est des warriors, juste après les quelques minutes d'ébahissement, on s'est posé pour réfléchir à des solutions. Le tournage de nuit étant impossible, on a décidé de trouver un moyen de créer un espace le plus obscur possible dans lequel on pouvait travailler notre lumière. C'est là que Michaël, le chef de travaux de la rénovation/transformation de l'usine en salle des fêtes, entre en jeu pour nous sauver la mise ! A l'aide de ses clous, ses bâches, ses étaies et son savoir-faire, on a réussi à se faire un cage plus ou moins étanche, pour pouvoir bosser convenablement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Jeudi 10 et vendredi 11 juin</b></div><div style="text-align: justify;">Pour les deux premiers jours, on était dans un seul décor, celui de la cellule de Manfred, le prisonnier joué par Stéphen. L'équipe déco d'Alexandra Innocent avait en très peu de temps aménagé un petit espace bien rendu, aux murs travaillés et oppressants, avec une couchette en face de l'axe principal de la cam, à sa gauche une porte qui n'apparait quasi jamais, dans le champ et à droite une petite lucarne. Notre but était de créer une atmosphère brute et jaunâtre, provenant d'une ampoule à nu hors-champ. En plus de ça, un effet de lune à travers la lucarne faisait apparaître une tache lumineuse au sol.</div><div style="text-align: justify;">Pour l'ambiance principale, on a accroché deux fresnels 300W au bout d'un bras de déport au-dessus de la couchette, le bras étant fixé sur une grande barre posée par Michaël. Un orienté vers la gauche, l'autre vers la droite ; le tout donnant un zone éclairée par le haut avec des ombres bien marquées comme on les aime. Pour avoir un certain niveau général, un fresnel 1kW en réflexion sur le plafond/mur est placé, ce qui permet de déterrer un peu le sol et les murs qui ne sont pas directement touchés par "l'ampoule", tout en conservant l'effet de celle-ci. Pour l'effet de la lucarne, on met un autre fresnel 1kW et une manda bleutés dehors, qui tapent à travers le fenêtre. On les oriente bien, et l'effet est prêt.</div><div style="text-align: justify;">Voilà, pas très compliqué. Mais ça marche vraiment bien. La plupart des plans ont été tournés comme ça, avec parfois un réflo dans un coin pour relever une face, ou un petit 150W diffusé pour renforcer un effet.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b>Samedi 12 juin </b></div><div style="text-align: justify;">Pour les derniers plans tournés dans la cellule, on a changé d'ambiance, et donc d'install. On l'a joué plus froid, plus bleu, comme si toute la lumière venait de la lune à travers la lucarne. Pour ne pas gâcher le peu de puissance qu'on avait, on a décidé de truquer la balance de la cam. On a donc renforcé l'effet extérieur en balançant un deuxième 1kW fresnel, et même un 650W, en enlevant les ctb. A l'intérieur, un kino (4T120) en tubes 3200 dirigé vers le mur et un autre (idem) vers les personnages, ainsi qu'un fresnel 300W pour déboucher le coin de la pièce ; le tout sur la barre en hauteur.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">On pouvait maintenant passer au second décor, celui des flash-backs de Manfred. Encore une fois, avant de pouvoir travailler notre lumière, il a fallu s'occuper d'obscuriser le décor. Un rouleau de film plastique opaque, et le tour était joué (ça paraît facile, comme ça, certes). Et puis après, on s'est rendu compte que le décor ne correspondait pas vraiment à l'idée qu'on s'en faisait. Et comme on est perfectionnistes, on a décidé de patiner un peu les murs et le sol à coups de jets de terre, d'eau, de gadoue... Au final, le décor était encore plus convainquant.</div><div style="text-align: justify;">Niveau lumière, on a pas mal réfléchi avec Thomas à notre source de lumière. Le lieu était censé se trouver dans un espace non éclairé, ou juste à la bougie, et on voulait trouver une manière d'éclairer laisant penser à un lieu obscur tout en permettant de bien voir les personnages. On a trouvé une porte avec un grand carreau sale, qu'on a mis au fond du décor, et qu'on a cloué avec des planches pour jouer la porte condamnée. De l'autre côté des feuilles de décor, deux 1kW fresnel tapaient dans un cadre de diff, le tout dirigé vers la fenêtre, avec un peu d'angle pour obtenir une zone de lumière au sol. Sur un des murs, au dessus du bureau, on a placé une lampe à pétrole. Son effet était recréé par un fresnel 300W (avec un 1/4 CTS pour la teinte orangée de la flamme) tapant dans le coin du mur où allait se trouver 3 personnages et une bonne partie de l'action ; et aussi un 150W (diff + 1/4 CTS) vers le bas pour rehausser le bureau. Une autre direction de lumière, beaucoup plus légère, provenait d'un kino (4T120) en 3200 derrière la cam, un peu ouvert sur le mur pour donner quelques ombres très diffuses sur les murs. Encore une fois, un réflo par-ci par-là pour éclairer un regard ou sauver une face, et on était bons.</div><div style="text-align: justify;">Cette ambiance marche elle aussi très bien, grâce au décor, aux textures des murs et du sol (humidification powa) qui prenaient bien la lumière, de même que la peau des comédiens !</div><div style="text-align: justify;"><b><br />
</b></div><div style="text-align: justify;"><b>Dimanche 13 juin</b></div><div style="text-align: justify;">Pour cette dernière journée de tournage, on était sur le même décor que la veille, donc peu d'install le matin. On avait juste à s'occuper d'éclairer la pièce adjacente, sur laquelle une porte s'ouvrait. On a placé simplement un kino (4T120) en 3200, avec un 1/4 de green pour une teinte verdâtre. Le sol de cette pièce étant en terre sèche, le résultat à l'image est un peu crado, et c'est ce qu'on voulait. Réflo toujours d'actualité, et on a enchaîné les plans jusqu'au dernier !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ensuite il a fallu tout casser, tout trier, tout ranger... Merci à tout le monde pour les coups de mains, on a été super efficaces finalement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> En conclusion, au risque de me répéter, je dirais que ce fut un superbe tournage. J'ai personnellement appris beaucoup de choses, et je suis fier du résultat obtenu et de la manière dont on a réussi à trouver des solutions à tous nos problèmes. Et puis ce tournage, c'était aussi des acteurs époustouflants, qui ont supporté aussi bien que nous les galères et qui nous ont épatés par leur talent. Parce que de belles images, c'est bien, mais avec des personnages aussi bien interprétés, c'est encore mieux ! Une réal, Franny, qui sait ce qu'elle veut, qui ira loin, et avec qui j'espère bien être amené à travailler de nouveau. Une équipe image de tueurs : Tom au cadre et à la lumière, Arthur Schwarz qui a assuré comme une bête au point (et merci pour les coups de mains pendant les installs), et Violette Echazarreta (aka la manda humaine) comme électro, c'était le pied ! Sans oublier une régie au taquet, des décors collant totalement à l'atmosphère du film, et tous les autres qui ont assuré. Et Michel au making-off et à l'accueil royal, MERCI.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TBpbisOswFI/AAAAAAAAARs/ouodPZjSx1Y/s1600/Manfred.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/TBpbisOswFI/AAAAAAAAARs/ouodPZjSx1Y/s320/Manfred.jpg" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Nek, un film qu'il va déchirer.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
A quand la suite ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Quelques photos prises par Pascal Retailleau et Arthur Laloux sont à voir <a href="http://picasaweb.google.com/113227805461686517585/NEKCourtMetrageDeFrancoiseEllong#">ici</a>.</div>Anonymousnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-5169935065640763582010-04-28T16:30:00.010+02:002011-09-17T09:02:30.233+02:00Demain il fera beau<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><b></b><br />
<div style="font-weight: normal; text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b><span style="font-size: small;"><b>Dates <strike>de la tournée mondiale</strike> :</b></span></b></div></div><div style="font-weight: normal; text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b><span style="font-size: x-small;"><i>3, 5 et 6 décembre 2009 - Salle Jaoui-Bacri, Barentin</i></span></b></div></div><div style="font-weight: normal; text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b><span style="font-size: x-small;"><i>24 avril 2010 - Festival "Coup de Théâtre amateur", Saint-Saëns</i></span></b></div></div><div style="font-weight: normal; text-align: center;"><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b><i><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">1er, 2 oct. 2010 - Théâtre de Duclair</span></i></b></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: large;">2 ou 3 avril 2011</span> - Saint-Léger-du-Bourg-Denis</b></div><div style="margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; margin-right: 0px; margin-top: 0px;"><b><span class="Apple-style-span" style="font-size: large;">29 mai 2011</span> - Théâtre Montdory, Barentin</b></div></div></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9gxtbAgclI/AAAAAAAAARg/vW5weEpYKD8/s1600/Demain%20il%20fera%20beau.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="202" src="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9gxtbAgclI/AAAAAAAAARg/vW5weEpYKD8/s400/Demain%20il%20fera%20beau.jpg" width="400" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i>"Demain il fera beau", en plus d'être une phrase qu'on se dit inconsciemment chaque jour de pluie (donc très souvent en Normandie), c'est une pièce de théâtre. Elle ne parle pas de météo, mais de trois femmes qui ont vécu des jours plus beaux, et qui aimeraient bien que cela revienne. Ces trois femmes ont passé la quarantaine, et elles se retrouvent toutes confrontées à des problèmes de couple, de mariage, ou encore d'enfants. L'une a décidé de divorcer, une autre va se marier et attend un enfant, quant à la dernière, elle désespère de retrouver un homme avec qui elle pourrait avoir un enfant. Leur lutte respective -et donc la pièce- est menée par l'amitié qui les lie toutes les trois. Amitié réconfortante, amitié étouffante, mais par-dessus tout amitié indispensable. </i></div><div style="text-align: justify;"><br />
<a name='more'></a></div><div style="text-align: justify;"> Résultat de plus de trois ans de travail, la pièce est une mise en scène collective réalisée par quatre femmes de la région Rouennaise. Emmenées par Hélène Cabot, comédienne et metteuse en scène professionnelle, Anne Cuffel, Jacqueline Limare et Pascale Mardoc sont Claire, Gigi et Juliette. Les trois comédiennes amateurs ont construit elles-mêmes leur personnage, à partir d'expériences, d'improvisations, et de textes de théâtre sur lesquels elles ont travaillé (Xavier Durringer, Paul Fournel, Véronique Olmi, Noëlle Renaude...). Le texte de la pièce mélange donc toutes ces inspirations, et a été remanié pas moins de seize fois avant d'aboutir au texte final qu'elles ont en suite mis en scène sous la tutelle d'Hélène Cabot.</div><div style="text-align: justify;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9gvJ_uhQ1I/AAAAAAAAAPI/zVu562uGW3c/s1600/Tableau%205%20-%2004.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9gvJ_uhQ1I/AAAAAAAAAPI/zVu562uGW3c/s200/Tableau%205%20-%2004.jpg" width="132" /></a> De façon très cinématographique, la scène est découpée en trois espaces distincts. L'appartement de Juliette, très blanc et aseptisé, dans lequel il est facile de se morfondre et de sombrer dans la dépression ; Juliette ne quittera que très rarement son fauteuil. C'est le lieu où les trois amies ont l'habitude de se retrouver pour parler de tout et de rien, mais surtout de leurs problèmes... A l'opposé de la scène, un espace de bar, beaucoup plus chaud, accueille souvent Gigi et Claire. De jour comme de nuit, les deux femmes viennent faire le point sur leur vie et leurs soucis. Et puis de temps en temps, seule en plein milieu de la scène dans un faisceau de lumière blanche, on revoit Juliette assise sur une chaise à ressasser de vieux souvenirs douloureux.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: justify;"> Il est facile de se reconnaître dans au moins un des personnages de la pièce. Surtout pour une femme. Pourtant, ce n'est pas une pièce réservée (ni-même exclusivement adressée) aux femmes. Les questions abordées dans la pièce sont en quelque sorte universelles. Tout le monde est amené à se les poser au moins une fois dans sa vie, peu importe le moment. Et c'est là toute la force du théâtre en général, et de cette pièce en particulier, que d'arriver à condenser autant d'expériences de vie en une heure, et de nous toucher profondément grâce à cela. Peut-être l'effet est-il plus flagrant pour une femme, mais reprochez aux filles le manque d'un personnage masculin dans la pièce, et elles vous rétorqueront qu'au contraire, il est présent du début à la fin. Il n'est pas visible, mais on en parle sans cesse, jusqu'à le faire exister par la pensée et la parole.</div><div style="text-align: justify;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9gvCvGaSZI/AAAAAAAAAPE/GgpVZIiUtOI/s1600/Tableau%209%20-%2014%20J%27me%20tire%20%21.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="http://2.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9gvCvGaSZI/AAAAAAAAAPE/GgpVZIiUtOI/s320/Tableau%209%20-%2014%20J%27me%20tire%20%21.jpg" width="320" /></a></div><b><br />
</b></div><div style="text-align: justify;"><b>Mon travail sur la pièce</b></div><div style="text-align: justify;"> J'ai rencontré Hélène Cabot en 2008, lorsque j'avais participé à la mise en lumière de la création annuelle du groupe de théâtre de Duclair. Sur ce spectacle, mis en scène par Hélène et Mélissa Rayé, j'avais aidé Simon, le régisseur du théâtre, à installer les projecteurs, suite à quoi il m'avait laissé géré la console pendant la représentation. En plus d'être la première de nombreuses collaborations avec Simon, le courant était bien passé avec les metteuses en scène.</div><div style="text-align: justify;"> Vers avril 2009, au moment où la mise en scène du projet <i>Demain il fera beau</i> touchait à sa fin, et qu'il ne manquait plus que les aspects techniques à aborder, Hélène m'a contacté pour me proposer d'effectuer la création lumière de la pièce. J'ai assisté à une répétition en mai 2009, à l'issue de laquelle Hélène m'a fait part de ses idées et de ses attentes ; à ce stade, l'idée d'ambiances cinématographiques était déjà claire dans l'esprit d'Hélène, et me correspondait particulièrement. Nous nous sommes revus en octobre, pour avancer de nouvelles idées et prévoir des dates de répétitions avec du matériel, pour pouvoir commencer à voir du résultat. J'ai donc récupéré des projecteurs et gélates auprès de Simon, Hélène en récupérant d'autres au théâtre de La Foudre.</div><div style="text-align: justify;"> La première représentation publique devait se jouer début décembre 2009, dans la salle de l'Atelier Théâtre de Barentin, un tout petite salle avec très peu de puissance électrique pour éclairer. J'ai donc créé mes ambiances avec des projecteurs de faible puissance (des 650W, des 300W, et même des petits 75W trouvés sur place). Le rendu était satisfaisant pour cette salle, mais il était clair que la fiche technique devait être réadaptée à une salle plus grande.</div><div style="text-align: justify;"> Nous avons donc prévu une répétition au théâtre de Duclair le 28 mars : les filles pouvaient adapter leur jeu à un plateau plus grand, et moi ma fiche technique et implantation à un gril et une puissance permettant beaucoup plus de choses. C'est parti pour des 1kW et des 650W en masse, avec en prime quelques découpes pour des effets particuliers. Quelques gélates par-ci par-là, et ma fiche lumière était prête à ajouter au dossier, pour envoyer aux festivals et autre.</div><div style="text-align: justify;"> Bon, la première date, au festival de théâtre amateur de Saint-Saëns, m'a montré qu'avec un gril plus haut (qu'à Duclair, où il est particulièrement bas) je perds beaucoup de puissance, et que ma fiche technique gagnerait à être revue à la hausse pour ce type de salle... Comme dirait Hélène, c'est le métier qui rentre, et elle a bien raison !</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Voilà pour la présentation de cette pièce, qu'on espère voir tourner le plus possible. N'hésitez pas à venir nous voir tant qu'on joue dans la région (voir en haut pour les dates déjà connues), parce qu'une fois qu'on ira jouer au Japon ou au Guatemala, ça sera plus difficile ! (bah quoi ?)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Des photos de la répétition de décembre 2009 sont <a href="http://picasaweb.google.com/113227805461686517585/DemainIlFeraBeau#">ici</a>.</div>Anonymousnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-7398799893258702832010-04-25T22:39:00.004+02:002010-04-25T22:55:25.814+02:00<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9SmW5x2siI/AAAAAAAAAN0/HTIPw7UbaGo/s1600/DSC_0019.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="265" src="http://4.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S9SmW5x2siI/AAAAAAAAAN0/HTIPw7UbaGo/s400/DSC_0019.JPG" width="400" /></a></div><br />
Ah, Paris, la tour Eiffel, dans la brume matinale d'un dimanche de Printemps... C'est beau n'est-ce pas ?<br />
Oui, peut-être, mais non. Il est 19h au moment du cliché, et cette jolie brume, c'est juste une nappe de pollution. Moins glamour, déjà.<br />
Quelques photos d'une petite session au Parc de Belleville le 10 avril sont à voir <a href="http://picasaweb.google.com/113227805461686517585/ParcDeBellevilleSessionPhoto#">par là</a>.<br />
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J'ai un peu oublié de poster, depuis un mois... Mais là, je suis en pseudo-vacances, donc je vais essayer de mettre tout ça à jour. Sûrement quelques comptes-rendus de tournage vont arriver, et d'autres choses si j'ai le temps.Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-74978287309982391062010-03-15T18:39:00.003+01:002011-09-17T09:02:57.900+02:00Au bord du monde - 25-26-27 fév<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S55x-DPb6jI/AAAAAAAAAIA/1YrEq3dIurU/s1600-h/dsc_0191.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="http://4.bp.blogspot.com/_mXynJDviLT4/S55x-DPb6jI/AAAAAAAAAIA/1YrEq3dIurU/s320/dsc_0191.jpg" width="320" /></a></div>Suite du tournage de ce court-métrage commencé <a href="http://jonas-dutouquet-winpro.blogspot.com/2010/02/au-bord-du-monde-17-fev.html">ici</a>.<br />
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<b>Jeudi 25 février</b><br />
De retour à Neuvy-sur-Barangeon, pour retrouver une équipe de tournage quelque peu dévastée par une petite épidémie de gastro... Je suis prévu en renfort pour ce jeudi et le samedi, mais Nico m'annonce direct que je bosserai avec eux aussi le vendredi, vu le boulot prévu, ce qui m'enchante puisque c'est la fameuse scène de la voiture qui brûle, à laquelle j'avais bien envie de participer !<br />
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Mais pour la journée, on tourne à Theillay, à vingt minutes en camion de Neuvy. Pour trouver, c'est pas dur : c'est tout droit (comme toutes les routes de la région, il semblerait). Tournage dans et autour d'une maison, dans un quartier encore en construction, d'où une terre plutôt gadouilleuse... Derrière la maison se trouve un espace de simili-forêt, avec des petits arbres traîtres de nuit et un sol pour le moins chaotique. On commence par aller installer avec l'aide d'Alex un HMI 6kW sur pratos à l'autre bout de cette pampa pendant qu'est tournée une scène sans lumière ajoutée. Une cinquantaine de mètres de ligne mono plus loin, et une gamelle à 5m du sol, on est bon pour l'effet lune souhaité par Julien. Let's shoot. Mais c'était sans compter sur les caprices de la RED, qui ne souhaite plus s'allumer. Coup de stress, ni Ronan ni Julien ne comprend, ça commence à parler de réinstallation du soft...<br />
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Pause repas un peu forcée, même si on en était pas loin. On apprend par la suite que c'est mort niveau RED pour ce soir. Une nouvelle arrivera le lendemain matin, mais la question du tournage des scènes prévues pour le reste de la soirée reste entière. Il est décidé de tourner les scènes d'intérieur avec le Canon 7D de Bruno le cuistot, pour voir ce qu'il peut en être tiré en post-prod.<br />
De retour sur le décor, je pars avec Gwen et Alex casser le 6kW, pendant que Nico voit avec Julien quelles sources il veut dans le salon. La scène est celle du meurtre de Joël à la fin de la fête chez Cathy. Un ballet d'effets spéciaux prévus donc, puisqu'en plus du tesson de bouteille enfoncé dans le cou de Joël, il y a aussi le dos de Patrick qui fume. Pour adapter la lumière à la sensibilité du 7D, on tente plusieurs configs (avec une luciole 1kW, un 650W en contre sur une barre au plafond...), et finalement n'est gardé que le strob (passons sur les problèmes qu'on a eu avec ce fameux strob...). Après une heure de tentatives infructueuses, la fin de journée est annoncé en avance.<br />
On conservera de la soirée un bon mal de crâne dû au strob, et l'attente des re-takes à venir.<br />
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<b>Vendredi 26 février</b><br />
Je profite de l'arrivée de la nouvelle cam pour m'incruster auprès de Ronan qui doit faire ses essais. Bien sympa, il m'explique tout ce qu'il fait, me montre un peu les différents menus de la RED (mais même lui doit parfois se référer à la fiche technique détaillant le labyrinthe de ces menus très vastes), on teste les optiques <i>etc.</i><br />
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Après quoi on file direction l'étang, pour prélighter la scène de la voiture qui brûle prévue en fin de soirée (vers minuit). Pendant que l'équipe des effets spéciaux feu équipe l'épave de la voiture (couchée sur le côté droit à 2m de l'étang), on commence à tirer de la ligne en partant du groupe électrogène. On place un 6kW sur wind-up à une cinquantaine de mètres de l'épave, pour un effet lune frisant sur les arbres. En plus de ça, un 2,5kW est là pour révéler légèrement l'arche du petit tunnel.<br />
Après la pause repas, l'équipe se prépare à tourner les plans de voiture (d'abord en accroche-capot tourné vers la route, puis embarqué à l'arrière). Les ampoules des phares ont été changées, et une couche de gélate jaune a été ajoutée. Pour l'intérieur, un convertisseur 12/220V est branché sur la batterie de la voiture, afin d'alimenter deux miniflos (un pour le conducteur, un pour le passager). Au dernier moment, Julien ajoutera un litepanel mini sur batterie.<br />
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Une fois tous ces plans tournés, on retourne à l'étang, avec un petit peu de retard. Entre temps les pompiers sont arrivés, pour prévenir tout risque d'incendie. On commence par des plans rapprochés de Patrick dans la voiture, avec une rampe de feu entre la cam et la voiture pour simuler l'incendie. Pour ça on rajoute le Gaffair avec une mama à la face. Après ça, des plans avec Cathy au sol près de la voiture. On passe ensuite de l'autre côté de l'étang pour des plans larges de la voiture qui brûle. Le contraste entre la lumière chaude des flammes et le bleu des HMI est frappant, l'image générale est assez impressionnante. L'incendie est géré par Julien des SFX, qui guide par talky ses assistants qui envoient plus ou moins de gaz dans chaque espace relié aux bonbonnes. Une fois tous les plans sur disque-dur, les pompiers éteignent le feu, et on commence à casser.<br />
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<b>Samedi 27 février</b><br />
Est prévue la séquence de fête chez Cathy, avec une vingtaine de figurants. Etant donné que la tempête Xynthia est annoncée pour la fin de soirée, on s'arrange avec Jules (1er assistant réa) pour avoir tourné les plans d'extérieur avant la pause repas du soir. On réinstalle donc le 6kW sur pratos comme le jeudi, pendant que sont tournés des plans d'explosion de WC à coup de club de golf (éclairés à la luciole nano). Après le plan où les figurants sortent de la maison un peu bourrés, on passe aux plans où Cathy sort et vomit son dégoût d'avoir tué Joël, avant d'être emmené par Patrick vers la forêt. Julien filme d'abord à l'épaule, pour suivre les personnages jusqu'à la lisière ; Nico suit avec le Gaffair. Pour finir, un plan de face, avec le niveau sur Cathy relevé par un poly.<br />
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Pause repas. On revient en intérieur, pour la party. Il manque juste Julien, qui vient d'apprendre que le court-métrage <i>C'est gratuit pour les filles</i> (de Claire Burger et Marie Amachoukeli), sur lequel il était dir phot, vient de remporter le César du meilleur court-métrage.<br />
Bref, les plans sont tous éclairés avec la luciole 1kW et la nano, et un dédo pour certains. Pour deux plans où on voit l'extérieur, on utilise le Gaffair pour rappeler l'effet lune.<br />
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Fin de journée, on range un peu le camion avant de partir. Nico explose une ampoule sur un cône, on fait péter deux fusées de détresse, et on décolle. Après une petite douche, direction la soirée de fin de tournage, alors que le vent commence à bien se lever.<br />
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<b>Dimanche 28 février</b><br />
Rentrés vers 6h30 du mat', on est pas prêt à partir avant... tard. La tempête a coupé électricité, réseau, circulation des trains... Nous on rentre en camion, après être passé grignoter au gîte et dit au revoir à l'équipe. La route vers Paris est parsemée de pins couchés sur la route, et Nico peine parfois à maintenir le camion debout sous les rafales de vent.<br />
Lundi matin, rendu du matos. Je me suis senti obligé de refaire le coup des clés du camion, mais à Alex, cette fois-ci. Maintenant, Renan m'appelle le Klepto. Je le mérite.<br />
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Bref, trois jours de renfort bien sympathiques et enrichissants. Merci à tout le monde.<br />
Les quelques photos que j'ai pu faire dans la nuit du 26 sont visibles <a href="http://picasaweb.google.com/113227805461686517585/AuBordDuMondeTournage#">ici</a>.Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-27581923954193818842010-02-20T22:14:00.002+01:002011-09-17T09:04:08.444+02:00Au bord du monde - 17 fév<div style="text-align: center;"><i>Au bord du monde</i>, court-métrage</div><div style="text-align: center;">Réalisé par Hervé Coqueret et Cécile Bicler</div><div style="text-align: center;">Directeur photo : Julien Poupard</div><div style="text-align: center;">Chef électro : Nicolas Maupin</div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;">Tourné en numérique avec la Red One</span> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Court-métrage très barré et à moitié d'horreur, <b>Au bord du monde</b> raconte l'histoire un peu spéciale de Cathy et Patrick après leur accident de voiture, dans lequel Patrick trouve la mort. Cathy est dévastée, elle n'arrive pas à reprendre une vie normale, impossible pour elle d'oublier son amour qu'elle continue à voir à ses côtés. Jusqu'au moment où elle rencontre Joël, qui vient d'emménager près de chez elle...<br />
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</div><div style="text-align: justify;">Le tournage se déroule à Neuvy-sur-Barengeon, près de Bourges (18) ; en région Centre donc. Une dizaine de jours de tournage, à savoir du 16 au 27 février. Au départ, Nico m'avait appelé pour que je sois renfort électro pendant tout le tournage, mais la prod n'a pas accepté. Je suis donc renfort pour trois jours : le 17, le 25 et le 27. Compte-rendu de mon premier jour sur le tournage...</div><div style="text-align: justify;"><br />
<a name='more'></a></div><div style="text-align: justify;">Pour une première journée de renfort, quoi de mieux que d'arriver en retard ? Merci la SNCF : train au départ de Paris avec 50 minutes de retard, d'où arrivée sur le plateau à 10h au lieu de 9h. Après un rapide tour de l'équipe pour saluer tout le monde, il est temps de bosser : le PAT est à 11h, et il y a encore beaucoup de choses à installer, même si le boulot a été commencé la veille au soir.</div><div style="text-align: justify;">On tourne toute la journée dans un bar-restaurant, avec, 4 espaces séparés par des cloisons. C'est la scène du concert de <a href="http://www.myspace.com/sexysushimusic">Sexy Sushi</a>, groupe déjanté à souhait, auquel se rendent Cathy et Joël dans le bar où Cathy travaille avec Marie. On a donc l'espace de la scène de concert, l'espace du bar, les deux étant séparés par deux espaces intermédiaires qui seront remplis de figurants déguisés.</div><div style="text-align: justify;">La lumière qu'on met en place le matin servira en gros toute la journée, à quelques bricoles près. Les deux espaces intermédiaires sont éclairés en mode disco : 4 tubes de lumière noire pour la première, 2 tubes de lumière noire et un stroboscope pour la deuxième. Dans la pièce où se trouve la scène, on met 6 pars (3 en face, 2 en contre, 1 au sol) gélatinés en bleu, rouge ou jaune, ainsi qu'un gyrophare bleu et une boule à facette ; les pars étant reliés à une console DMX et paramétrés en chases pour le concert. Enfin, dans l'espace bar, une luciole 1kW dimmée donne un petit niveau général, relevé sur la serveuse par deux tubes kino daylight planqués sous le comptoir ; et des plus petites sources produisent des points de lumière : 1 dédo accroché à une poutre du plafond grâce à une presse, en contre sur la serveuse, 1 autre dédo au sol frisant le bas du comptoir, 1 mizard 300W dans un coin donnant du relief à un rideau dans le cadre, et une ampoule à nue cachée derrière un élément du bar, plus quelques petites lampes allumées pour donner du relief au décor.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Après quelques plans à l'extérieur où on voit les personnages entrer dans le bar, on passe à un plan à l'épaule où la cam traverse les trois espaces jusqu'au à celui du bar. L'effet donné par les lumières noires, le maquillage et les costumes de la trentaine de figurants est saisissant.</div><div style="text-align: justify;">Pour le plan suivant, l'arrivée des deux membres de Sexy Sushi, on vire la luciole, et on place un 2kW dans l'arrière-bar avec une machine à fumée fonctionnant à plein régime ; pareil, l'effet est sympa.</div><div style="text-align: justify;">On passe ensuite au concert. Et là, c'est folklo ! Julien filme à l'épaule, et essaie de suivre les acrobaties de Julia (alias Rebecca Warrior). Ronan est accroché à lui avec le sac des batteries et du disque-dur de la Red, et il pointe tant bien que mal. Alex (chef machino) et Nico protègent le duo de la foule et du matos. Deux prises de vingt minutes chacune plus tard, quelques kilos de sueur en moins, un ordi presque détruit par la bière, et une boule à facettes par terre, le concert prend fin. Pendant le concert, j'étais assistant "seconde caméra", un appareil photo Canon qu'utilisait Hervé pour tourner des plans supplémentaires du concert ; je vérifiais les réglages de l'appareil (diaph, sensibilité, vitesse...).</div><div style="text-align: justify;">"Raouste ! Tout le monde dehors !" Fin du concert, les lumières du concert s'éteignent, les services de rallument : Gwen fait la balance à la console entre les pars et une blonde 2kW et une manda qu'on a mis en réflexion sur le plafond.</div><div style="text-align: justify;">Pendant que le reste de l'équipe filme les plans de la sortie des gens du bar etc, Gwen et moi on commence à casser. Une fois tout rassemblé près du bar et les portes-gélates des pars retrouvés, on peut aller manger et profiter de notre soirée.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Une super première journée de tournage, c'était bien cool de retrouver une partie de l'équipe du <i>Meilleur ami de l'homme</i> : Julien, Ronan (1er assistant cam), Nico et Gwen (électros), et aussi Alex (chef machino). Et puis Sexy Sushi nous a bien mis l'ambiance ! En bref, vivement jeudi prochain, pour trois jours de tournage qui s'annoncent eux aussi plein de bonnes choses : suite de la fête, meurtres, voiture qui brûle... Héhé.</div>Anonymousnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-67354124660194255702010-02-20T19:31:00.003+01:002010-02-21T14:16:48.825+01:00Ça commence...<div style="text-align: justify;">... à ressembler à quelque chose. </div><div style="text-align: justify;">Il va y en avoir de plus en plus, mais déjà une page contact et cv est dispo, ainsi qu'un lien vers ma galerie photo (même si pour l'instant elle est plus que vide).</div>First article coming soon...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-530242218409579718.post-47479562874994427852010-02-15T23:58:00.001+01:002010-02-21T14:14:57.934+01:00Just the beginning...<div style="text-align: justify;">Comme tout démarrage de blog, ça commence par une période de "travaux" : tests de mise en page, articles sans ordre particulier... Enfin moi c'est ce que je vais sûrement faire, écrire des articles un peu n'importe comment, avant de réussir à organiser tout ça en rubriques, etc.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Mais bon, je vous dis tout ça, c'est pas comme si ça pouvait vous intéresser.</div><div style="text-align: justify;">Un premier article devrait arriver très vite.</div>Anonymousnoreply@blogger.com